Retour 24mm f1.4 GM Sony

Bonjour, Voici un nouveau petit retour terrain d’une focale qui me tient à cœur. 24mm est une focale que j’ai longuement eue en monture A avec le 24mm f2 Sony. Une focale que j’ai adorée pour son piqué à pleine ouverture, son homogénéité, son peu de distorsion pour les pano, sa grande ouverture pour de l’astro ainsi que sa faible distance de mise au point pour de la proxi. Malheureusement l’équivalent de cette optique n’existait pas encore lors de ma bascule en E c’est pourquoi j’ai pris le 16-35f4 qui est aussi une superbe optique pour sa polyvalence ainsi que sa légèreté. Cependant, je n’ai pas pu résister à la tentation lors de la sortie de ce 24mm f1.4 GM (et finalement revendu le 16-35). Est-ce un choix irrationnel ou est-ce que ce 24mm a vraiment des atouts ? Vaut-il le 24f2 monture A ? C’est ce que nous allons voir avec ce retour terrain. Construction : La première chose qui frappe est sa légèreté. 445g l’objectif ! Il est plus léger que le 24f2 (555g) de la monture A qui est deux fois moins lumineux. Il est aussi bien plus léger que le 24mm f1.4 sigma (665g). Ces deux 24mm ont un design pour reflex alors que le GM est construit pour les boîtiers sans miroir. La dernière lentille est grande et vraiment très proche du capteur ce qui doit permettre une formule optique plus compact. Si je dois partir léger avec un seul objectif pour un bivouac ou de la haute route par exemple, c'est bien le 24mm qui fait partie de l'équipement. Pour avoir une telle légèreté il a fallu faire des compromis sur les matériaux utilisés qui sont ici majoritairement du plastique que ce soit pour le pare-soleil et une bonne partie du fût. Pour autant, l’aspect ne fait pas jouet avec une finition très propre. La tropicalisation n’est pas laissée non plus de côté. Un joint se trouve au niveau de la monture pour éviter un ruissellement entre l’objectif et le boitier. C’est la norme avec les optiques G/GM de chez sony. Comme avec le 90mm macro ou d’autres optiques GM, une bague métallique permettant de commander le diaphragme est implémentée. Il est possible de choisir son diaphragme avec ou sans click via cette bague ou la locker sur A pour la paramétrer via le boitier. Pour ma part, j’aurais préféré ne pas avoir ce mécanisme pour gagner quelques grammes car je préfère gérer l’ouverture via le boitier. C’est une affaire de gout et d’ergonomie mais l’option est là. Le switch AF/MF classique est aussi présent et permet de bloquer le focus. Pour avoir fait l’erreur à plusieurs reprises, il faut privilégier le switch physique sur l’objectif que via le boitier. Car en cas de mise en veille ou de redémarrage du boitier, on peut s'assurer que le point ne bouge pas. Un bouton paramétrable est aussi présent. Il peut être paramétré de plusieurs manières mais une option bien pratique est de le paramétrer pour utiliser l’AF sur les yeux. On retrouve aussi deux trois inscription un peu tape à l’œil comme le logo G orange caractéristique du haut de gamme sony ainsi qu’une petite plaquette indiquant la focale et l’ouverture de l’objectif. La bague de mise au point est large et très fluide avec un bon grip en caoutchouc. Le focus étant commandé par des moteurs linéaires, il n’y a pas de liaison direct entre la bague de map et les groupes de lentille. Il n’y a donc pas de butée lors de la rotation de la bague. La lentille frontale est très petite pour un 24mm d’une telle ouverture. Le diamètre de filtre est d’uniquement 67mm (72mm pour le 24f2 ou 77mm pour le sigma 24mm f1.4). Une belle prouesse qui est surement due à la formule optique étudiée pour boitier sans miroir (lentille XA) et permet aussi de diminuer le poids. Etant plus habitué à des diamètres de filtre de 72, il vous faudra racheter des filtres ou une bague d’adaptation. Le pare-soleil taillé en tulipe est en plastique avec un revêtement feutré pour bloquer au mieux les lumière parasite (et aussi emprisonné pleins de poussières). Le pare-soleil a aussi un système de verrouillage assurant la position du PS. Ainsi, pas de risque d’avoir un bout de pare-soleil dans le champ de vision impliquant un fort vignetage. Pas de risque non plus de perdre le pare-soleil lors d’un petit choc. Il faut cependant s’habituer à déverrouiller le PS au risque de le casser assez rapidement. L’optique est livrée avec une petite sacoche de transport bien pratique. J’ai maintenant l’optique depuis 7 mois et elle fait toujours partie de mon équipement photo. Je n’ai pas remarqué d’usure particulière au niveau des pièces en mouvement. J’ai quelques rayures légères au niveau du fût mais c’est plutôt dû a mon utilisation sans trépied qui m’oblige à poser l’apn en équilibre sur des rochers. Qualité optique : Piqué Difficile de lui reprocher quelque chose en terme de piqué. On est très bon dès la pleine ouverture à F1.4 du centre au bord, vraiment impressionnant. On devient vraiment excellent en fermant d’un cran. La diffraction vient jouer un peu des tours vers F16 mais il n’y a vraiment pas de quoi éviter de fermer à fond en cas de besoin (pause plus lente, effet étoiles du soleil, PDC plus grande). Je trouve un peu dommage que l’on ne puisse pas fermer un poil plus pour avoir une plus grande plage de manœuvre. Son excellent piqué permet de recadrer un peu sur des capteurs très définit pour gagner un peu en longueur de focal. Distorsion : Comme on peut l’attendre d’une optique fixe de ce calibre, comme son homologue en monture A, la distorsion est très faible. C’est une optique idéale pour faire des panoramas ou des photos d’architecture, d’intérieur ou autre. AC/flare : Les aberrations chromatiques sont quasiment inexistantes, il est très difficile de le mettre en défaut. Le flare peut être présent lorsque le soleil est dans le champ mais je le trouve relativement bien résistant. (léger flare sous le soleil sur l'image ci-dessous) Vignetage : Le vignetage est présent à pleine ouverture et disparaît en fermant à plus de f2.8. Le vignetage à pleine ouverture est un point qui m’intéresse particulièrement pour l’astro photographie car habituellement les grands angles ont un fort vignetage ce qui nous fait perdre beaucoup d’étoile dans les bords. Un vignetage trop fort se remarque aussi lors d’un panorama en astro car l’image est « quadrillée » par des bandes noires dans les raccords. Ici le vignetage est vraiment contenu, les étoiles dans les bords sont bien présentes et il n’y a pas ce phénomène de bandes noirs qui apparaissent. Coma : Vu que le thème de l’astro a été lancé un poil plus haut, qu’en est il de la coma ? Le 24mm est vendu par Sony comme étant une optique spécialement designé pour ne pas avoir de coma. Et effectivement, il n’y a pas de coma, c’est vraiment bluffant. Les étoiles dans les bords ne sont absolument pas déformées. Là où il vous faudra recadrer les bords sur un UGA ou faire un pano pour n’avoir que le centre, le 24mm vous permet d’avoir une image à 100% utilisable. Le combo pas de distorsion, peu de vignetage, peu d’AC et pas de coma en fait une optique parfaite pour de l’astrophotographie. < AF L’AF n’est pas forcément la caractéristique la plus primordiale pour une optique grand angle de ce type. Sony a pourtant mis le paquet en intégrant la technologie de moteurs linéaires héritée du 400mm f2.8, une optique typée sport. L’AF linéaire permet un déplacement très rapide et précis du bloc lentille. Le suivit est donc très bon, pratique si vous utilisez l’eyes AF pour des événements. Un peu moins utile si comme moi, vous utilisez le 24mm plutôt pour faire du paysage. Comme pour le 400mm f2.8, le moteur linéaire fais un léger ronronnement dès que l’apn est sur ON. Le ronronnement est à peine perceptible contrairement au 400f2.8. Il vous faut coller l’oreille contre l’objo et être dans un endroit totalement silencieux. Rien de gênant en pratique Bokeh Le bokeh est aussi un argument marketing mis en avant par Sony. Le diaphragme est composé de 11 lamelles pour un bokeh rond même en fermant le diaf. Il n’y a pas non plus d’effet cat eye dans les bords. Le bokeh est très doux et avec la grande ouverture de f1.4, il est possible de détacher le sujet de l’arrière-plan si celui-ci est assez proche. Cela permet de faire des images de portrait assez originale avec un grand angle avec des fonds tout de même estompés. Les 11 lamelles de diaf permettent d'avoir un bel effet "étoile" avec les source lumineuses ponctuelle comme le soleil. Proxi Une autre spécification mise en avant par sony vendant l’objectif comme ayant une distance de mise au point min très faible pour faire de la proxi photographie. La mise au point min est de 24cm ce qui est dans la moyenne des 24mm du marché. Pour comparaison, le 24mm f2 de la monture A à une distance de mise au point de 19cm ce qui est vraiment impressionnant et permet vraiment de faire de la proxi. Serte 24cm suffit dans la majorité des cas mais un grossissement supérieur aurait été la bienvenue. Tout de même, l’ouverture de f1.4 ainsi que le rendu du bokeh permet de faire des images en proxi très plaisante Synthèse :

+ très bonne construction avec un choix de matériaux judicieux pour un compromis masse/robustesse. Pare soleil avec verrouillage. + très bonne tropicalisation avec notamment un joint au niveau de la monture. + de nombreux accès rapides directement sur l’objectif (bague de diaf, AF/MF, click, bouton personnalisable) + Piqué très bon dès la pleine ouverture du centre au bord (très homogène) parfait pour du paysage + Pas de distorsion parfait pour de l’archi ou des panoramas + Pas de coma, très lumineux, peu de vignetage à PO parfait pour de la photo astro + Compact et léger. Un objectif que l’on peut prendre partout en balade. Le fait qu’il soit excellent dès la pleine ouverture permet de se passer de trépied dans certain cas. Diamètre d’objectif réduit. + L’ouverture et le rendu du bokeh permet de bien détacher son sujet. Parfait pour des portraits au grand angle ou de la proxi.

- Prix - Distance de map aurait pu être en dessous de 20cm - Un peu trop de fioriture? (logo G, plaquette, bague de diaf)

Détails

Retour terrain sur le 400mm f2.8 Sony, l’optique parfaite?

Le retour sur le 400mm f2.8, une optique ultra spécialisée permettant d'être très créatif mais aussi amène pas mal de limitations. Une optique que je rêvais d'avoir, il fût un temps ou il fallait opter pour Canon ou Nikon pour en avoir un. Aujourd'hui, Sony à pris le taureau par les cornes et veut montrer qu'il peut être présent dans la court des grands même en photographie sportive/animalière. Est-ce une optique vitrine comme le 500f4 en monture A ou est-ce une vrais innovation ? Je vous donne mon avis orienté terrain sur la bête. Pour vous donner une idée de mon parcours, je suis un photographe animalier dans l'âme, n’espérait pas trop un retour sportif. Je le comparerais au 100-400mm Sony ainsi qu'au 500f4 Sony. Ergonomie: Dimensions:

C'est un 400mmf2.8, pas de miracle on a quelque chose de très imposant. Les lois physique sont ce qu'elles sont. La frontale est massive, 160mm ! Le ratio focale/ouverture est plus grand qu'un 500f4, il est plus grand en diamètre. Un sac où le 500 passait bien se retrouvera presque trop petit pour le 400mm. Mon sac Tragopan devient limite. Au niveau du diamètre, on est similaire à un 600f4. Par contre en longueur, on est plus court car la focale est elle aussi plus courte.

Le poids, parlons en. C'est vraiment l'argument principal de la communication Sony et pour cause, il est plus léger qu'un 500mmf4 ! C'est une véritable prouesse ! En sachant cela, je n'ai pas longtemps hésité à revendre le 500f4 car le 400 avec un tc 1.4 devient un 560mmf4 ce qui permet d'avoir plus long qu'un 500mm pour une même ouverture et plus léger. Sur le papier c'est assez incroyable et en vrais aussi. L'optique est aussi très équilibrée, pour les personnes habituées aux longues focales, il pèse quasiment rien . Très maniable et facilement utilisable à main levée. Évidement, c'est dans les 3kg, il fait son poids. Pour le supporter il faut une position stable avec un appuis du coude sur le buste. Dans cette position on peut tenir plusieurs minutes facilement.Après 2min la respiration devient plus contraignante du fait du poids de l'objectif sur la cage thoracique. Pour comparaison, à Remuzat j'ai pris en mais le 400f2.8 avec 5D d'un collègue, ce n'est vraiment pas aussi maniable que le Sony et il faut faire de la muscu!

Le trépied n'est vraiment pas nécessaire sauf pour des affuts de longue durée. Quelque chose d'impensable pour un 400mmf2.8 avec un poids classique. Comme dirait les anglophones, c'est un game changer ! Canon c'est d'ailleurs empressé de faire une version 3 de leur objectif pour ne pas être en retard.

Après cela reste 3kg. C'est pourquoi pour partir léger ou plutôt lorsque les chances de faire LA rencontre sont faible, je prend son petit frère le 100-400mm deux fois plus léger. Pour une sortie rando avec le 400mm, rester sur des parcours raisonnable. C'est surtout lors du dénivelé que le poids du 400mm se fait sentir. Pour donner un ordre d'idée, limitez vous à une dénivellation de 700m, 1000m étant vraiment le max (j'ai un petit gabarit, le sac fait très vite 1/4 de mon poids).

Un vrais coup de maître pour Sony qui a sut se montrer innovant avec un objectif léger pour sa catégorie et avec un centre de gravité qui fait presque oublier son poids avec une utilisation à mains levée.

Pour le transport, j'ai opté pour une sangle en bandoulière avec absorption des chocs ou je fais pendre le 400mm. Il est ainsi très facilement transportable sur plusieurs km. Il prend cependant beaucoup de place et peut vite se balancer. Il est donc difficile d'aller dans des endroits escarpés où vous aurez besoin de vos deux mains pour grimper. Avec cette configuration, vous être très réactif si un sujet imprévu se présente. Alors qu'avec un 400mm plus lourd dans le sac, la photo ne serait qu'un souvenir.

Construction :

On est sur une optique haut de gamme entièrement en aluminium pour un bon compromis entre légèreté et solidité. Le par-soleil est en carbone et assez court. Il est recouvert de feutre sûrement très efficace pour éviter les réflexions mais aussi très efficace pour absorber la poussière. La fixation du trépied est classique via une vis, c'est assez long à installer. Je rêve d'un système à la Minolta en dévissant d'1/4 de tour. Attention d'ailleurs à cette vis, il parait que c'est fragile ne serrez pas comme des sagouins (test de Marc chapitre 1.3). Le PS abord un horrible large liserer orange au bout du PS très mastuvu. L'objectif est aussi totalement blanc depuis que le grisouille a été abandonné après le 70-400mm Sony.

Pour protéger l'optique mais aussi pour la rendre plus discrète, un lens-coat est très rapidement venu le recouvrir. Il y a aussi un plaquette faisant très Canon indiquant la focale aussi très mastuvu, je préfère l'ancien style gravure inversée comme sur le 500f4.

Un petit retour sur le lens coat, je ne le trouve pas très adapté, il y a pleins de petites bandelettes pour les différentes bagues en mouvement qui ont tendance à ce retourner. L’accès aux boutons de commande est aussi très compliqué. L'optique m'a l'air très bien tropicalisée, elle a déjà survécu à quelques douches de pluie. Elle a même un joint au niveau de la baillonnette pour évité une infiltration d'eau au niveau de la monture, bon point. Comme toutes les optiques de ce type, il y a un véritable tableau de bord avec pleins de boutons pour pleins de réglages que tout le monde se fout car 2/3 sont des doublons du boîtier et juste inaccessible en pratique (surtout avec un lens coat). A part passer de temps en temps en MF par erreur... Dans les boutons un peu utile qui ne sont pas doublé par le boîtier, il y a le mode de stabilisation. Classique qui fonctionne très efficacement le n°1. Le n°2 ne stabilise pas les mouvement horizontaux permettant des filets sur rotule par exemple (pas encore testé). Le 3 est plutôt prévu pour des sujets imprévisible. Dans la pratique, le mode 3 parait bien moins steady que le mode 1, la stab décroche plus facilement pour pouvoir changer plus rapidement de position. Pour en avoir l'utilité, il faut vraiment des sujets très rapides avec des changements de direction très brusque. J'ai l'impression que le mode 1 donne de bien meilleur résultat pour des sujets animaliers classiques. Un autre bouton permet de limiter la plage de mise au point. Sur l'avant du fût, il y a les gros boutons personnalisables classiques. Je les aient configuré avec l'AF sur les yeux. Un des gros avantage des boîtiers hybrides c'est d'avoir des AF avec aide d'intelligence artificielle, l'AF sur les yeux est vraiment impressionnant ! Même si votre sujet à des lunettes ou est un poster, le point se fera sur les yeux. Le suivit et l'efficacité est vraiment bluffant.Malheureusement, pour la photographie animalière ce n'est pas au point. Je pense que leur algorithme repère d'abord un visage puis chercher les yeux dans cette zone restreinte. Sony dit travailler sur un eye AF fonctionnant avec les animaux, ce serait juste le Graal ! L'af sur les yeux des animaux vient d'arriver avec une mise à jour de firmware. Cela fonctionne selon les animaux, c'est vraiment optimisé pour les animaux domestique. Je vous conseille de mettre la désactivation de l'af sur les yeux sur un bouton personnalisé ou dans le menu rapide. L'AF peut très vite être pris en défaut et il faut pouvoir réagir rapidement. Une nouveauté sur cet obo est une bague pivotante permettant soit d'avoir une mise au point sur un point prédéfini motorisé permettant, pour la vidéo, un rendu plus smooth. Si comme moi, la vidéo n'est pas une priorité, la seule autre option est un passage en mode apc-s. Sûrement très pratique pour les photographes sportifs devant envoyer immédiatement les images à leur agence mais inutile pour les personnes ayant du temps à consacrer au développement (de mon point de vue). Le recadrage peut être fait par après sans toutes les contraintes du mode aps-c. Pas emballé par cette nouvelle fonction que je n'utilise pour l'instant pas, pourquoi pas s'il y avait plus que deux paramétrages possible. Drôle de bridage. Une autre nouveauté est un système d'anti-vol. Pratique pour les salons et pour aller boire une bière à la mi-temps mais pour un photographe amateur c'est assez inutile. Je reste assez dubitatif sur cette implémentation. Au même endroit se trouve la possibilité d'enlever le clic du collier de pied. Une option sympa mais pareil, je ne suis pas sûr de la nécessité. Avec ces deux option le collier de pied est relativement gros... En parlant de collier de pied, Sony contrairement à Tamron n’intègre pas directement un collier de pied avec plateau arca. Mais, il est possible de le démonter (attention, il y a du frein filet sur les vis). Il existe des plateaux compatibles pour 80€. Personnellement je vais modifier un de mes plateaux en faisant 4 trous, ça devrait faire l'affaire. Je vous tiendrais au courant de cette modification. Comme la plupart des optiques de ce type, il y a un logement pour filtre à l'arrière de l'optique. De base, seul un filtre neutre est livré. Je n'ai pas utilisé cette trappe jusqu’à maintenant, ma pratique ne le demandant pas. Je pense que le cas ou un filtre ND ou un pola est nécessaire avec un 400mm doivent être assez rare. Quoique pour du paysage lointain où l'on voudrait diminuer le voile atmosphérique? Ou pour faire des filets sur des oiseaux en vol en pleine journée? Il vous faudra cependant débourser 600€ de plus pour le pola et son support... Le porte filtre n'est pas sur le dessus du boîtier mais sur le coté. La raison est assez obscure mais pourquoi pas. Ce qui est sûr, c'est que ça ne facilite pas pour se repérer lors du montage du boîtier. Un petit aparté sur la résistance au froid, pour avoir fait un séjour au Svalbard avec des températures avoisinant en moyenne les -20°C, je n'ai absolument pas remarqué de problèmes particulier. Vraiment top. J'ai eu quelques soucis avec mes autres objectifs avec des bagues de zoom dure ou des bagues de map dur. Le 400mm étant une focale fixe et ayant une motorisation AF interne, pas de soucis de ce coté là. Il n'est donc pas possible de sentir physiquement la graisse se figer à cause du froid mais les moteurs n'ont pas eu de soucis particulier, un bon point!   Accessoires :

Un superbe coffret rigide accompagne l'objectif permettant de le ranger. Il peut être fermé à clef. Assez intéressant, un emplacement pour ranger les deux TC est prévu. Ils ne sont pas livré avec l'objectif par contre et ne sont pas donné malheureusement. Je reviendrais sur les TC plus tard dans le retour.

Je pense avoir faire le tour sur l'ergonomie de l'objectif. Ce fût long mais Sony a vraiment tout misé là dessus pour se démarquer. Il y a de très bonnes choses avec ce gain de poids et la répartition des masses. Il y a aussi des choses moins abouties ou moins utiles comme la bague rotative (pour l'instant), les 13 boutons, l'anti-vol et le clic/déclic. L'ergonomie globale avec le boîtier est bonne, je ne trouve pas l'ensemble déséquilibré. C'est sûr que de l'extérieur le a7 ressemble plus à un bouchon d'objectif mais je trouve la manipulation très aisée, question d'habitude surement. Pas de problème d'espacement entre la poignée et l'objectif. Pour ceux qui ont peur de la résistance de la monture, il est possible de lever l'objectif en tenant que le boitier sans problème (sur les a7 v3).

  Qualité optique : Le 400 mise sur la légèreté, est-ce au détriment de la qualité optique ? Piqué :

Le piqué est juste exceptionnel. Je n'ai pas encore faire de test à toutes les ouvertures dans le centre et dans les bords. Mais dès la pleine ouvertures les résultats sont juste parfait même en recadrant à 100% dans le capteur surpixélisé du a7rIII. C'est vraiment bluffant et c'était très important pour moi de pouvoir l'utiliser à pleine ouverture sans compromis.

Je pense que le fait d'avoir l'AF directement sur le capteur évitent les problèmes de micro-réglages qui sont cruciaux avec des optiques ultra lumineuse.

Voici quelques recadrage 100% à pleine ouverture (F2.8) sans traitement

  (notez qu'il n'y a pas d'AC sur un sujet ultra contrasté) Vignetage :

Le vignetage est présent dès la pleine ouverture. Il est très diffus et généralement non gênant. Lorsqu'il peut devenir embêtant c'est lors de faible luminosité sur un fond uni comme ci-dessous. Il se corrige bien en post traitement.

En fermant d'un cran le vignetage n'est plus perceptible.   Flare :

Si le soleil est à proximité il peut y avoir l'apparition de flare classique. Le grand PS protège bien la lentille. Néanmoins si le soleil est dans le cadre et haut dans le ciel (pas malin de faire ça avec l'effet loupe sur le capteur), on perd beaucoup en contraste. Je pense qu'il est difficile de faire mieux avec une telle lentille frontale.

Bokeh :

C'est une optique très lumineuse. Avec un F2.8 il y a de quoi jouer avec le bokeh et de composer avec. C'est un réel plaisir à jouer avec, il est très doux comme vous pouvez le voir sur les exemples. Ca permet d'avoir des images vraiment originales.

Cependant à PO les ronds de bokeh partent en cat-eye dans les bords.

Bien dommage car cela ne fait pas très naturel. Ça doit être le prix à payer pour cette formule optique un peu spéciale. En fermant le diaf les ronds de bokeh deviennent légèrement plus rond (f3,5-f4). La différence n'est pas énorme, ce qui est sûr c'est que l'on perd beaucoup sur la taille des ronds de bokeh.

F2.8

F4

AC :

Très bonne résistance aux AC, inexistant même sur des sujets très contrastés. Bon point car c'est une des grosses problématiques avec les optiques ultra lumineuse.

J'ai néanmoins remarqué un phénomène bizarre en très fort contre jour. Au niveau de la zone de netteté deux franges colorées peuvent apparaître comme sur cette images

Je ne sais pas encore à ce stade si ca vient de l'objectif ou de l'appareil (j'étais en mode silencieux avec le a7rIII) peut être même du moiré?

  Coma :

oui, vous me connaissez, j'ai l'intention de faire de l'astro avec mais je n'ai pas encore pu le faire à ce jour. Stay tunned.

  AF :

Une des grosses innovations de sony est l'utilisation de moteur linéaires. Le 400mm inaugure la techno chez Sony, le 24mm suit le pas. Le moteur linéaire permet un déplacement plus rapide du bloc lentille et plus précis. Le résultat est vraiment très bon, l'AF se fait de manière quasiment instantanée. Comme dit plus haut, couplé avec l'eye AF c'est juste bluffant d'efficacité. En animalier il faut bien paramétrer la zone d'AF ainsi que la sensibilité pour le suivit. Le suivit est vraiment très bon, on est bien loin de l'ancien Sony à la traîne dans ce domaine. Le suivit automatique de sujet avec intelligence artificielle fonctionne aussi relativement bien si la luminosité ainsi que le contraste est au rendez-vous. Il s'adapte aussi assez bien en cas de changement de forme du sujet. Ce mode devient utilisable alors que c'était encore très expérimental sur les SLT.

L'AF croche très bien par faible luminosité (merci F2.8) dans tous le cadre grâce aux multiples collimateurs des v3. L'AF devient assez lent par faible luminosité mais permet de mieux accrocher.

L'AF devient moins bon si l'on ferme le diaphragme car avec l'effet live view activé, l'objectif se met au diaphragme réglé ce qui laisse moins de lumière pour la mise au point. Je n'ai pas trouvé le moyen de faire l'AF à pleine ouverture mais il doit y avoir un moyen c'est sûr (le 105mm f1.4 Sigma fait l'AF à PO et ferme une fois le point fait). Pas trop urgent encore car je shoot tout à PO O:). L'option doit exister car dans un des FW, le mode silencieux de l'apn régule la fermeture du diaphragme pour éviter un claquement (au détriment de l'af).

L'AF se fait aussi par très faible contrast. J'ai pu photographier des chamois sans problème à travers de nombreuses herbes. Si la luminosité est très faible, l'AF aura quand même de la peine à crocher, on arrive pas encore à faire le point avec la lumière de la pleine lune uniquement.

Un autre exemple avec le suivit automatique de sujet passant derrière un buisson et un rocher

L'AF croche même si de nombreuses perturbations passent devant le sujet comme ici avec de la neige.

L'AF avec le a7rIII fonctionne bien même avec la reconnaissance du sujet sur des oiseaux en vol comme ici des vautours à Remuzat (+TC1.4)

TC :

Je ne vais pas donner un résultat définitif sur la qualité optique avec les TC car mon exemplaire était défaillant. Après retour au SAV je trouve que la diminution de l'AF est notable (toujours très bon mais notable) et qu'il y a des AC perceptibles dans les bords (très léger et en crop 100% mais il y en a). Ce que je trouve cependant très dommage c'est de ne pas avoir de TC intégrer à l'optique. Il aurait été parfait à la place de la trappe à filtre que seul 0.001% des personnes achetant cette optique utiliseront. Cela aurait aussi été un élément très démarquant de la concurrence. Dommage...

Après réparation du TC et l'achat d'un TC2 je reste toujours dubitatif sur les résultats, je trouve que le piqué soufre un peu. Mais il faut que je persévère et que je teste sérieusement tout ca.

  Philosophie mirror less.

Pourquoi ce chapitre ? On dit souvent qu'un ML est compact est doit le rester. Dans cette idée, le 400mm f2.8 est une hérésie car il est immense, on a plus rien de compact ! Pourquoi y mettre un ML alors qu'un reflex traditionnel serait plus adapté?

La philosophie ML ne se limite pas juste à la compacité. Il y a aussi le gain de poids. Le 400mm ou le 24mm récemment sorti montrent bien le travail fait dans ce sens. On est sur une philosophie plus intime entre le boîtier et l'optique. Plus de micro-réglage handicapant pour les optiques ultra-lumineuses, un AF direct sans l’intermédiaire de came ou d'hélicoil. Une symbiose entre la stab du capteur et de l'optique. Des régulations des diaphragme pour diminuer le bruit. Sony ne c'est pas limité à avoir un déclenchement silencieux mais pousse le vice encore plus loin.

Ce 400mm et encore plus le 24mm démontrent le potentiel des optiques optimisées ML. Le future me parait très prometteur. Sony à un bon cran d'avance dans le domaine sur la concurrence qui n'a pas l'air prête à sortir ce type d'optiques. Contrairement au 500f4 qui a tardé à sortir et qui n'amenait pas de réel innovation, ce 400mm donne un tout autre son de cloche. Reste à voir si les fabriquant tiers adopteront aussi cette philosophie ou se contenteront d'adapter des optiques pour réflex (Laowa, Voigtländer, Samyang ainsi que Tamron s'y sont mis).

+ légerté centre de gravité Construction robuste, résiste au grand froid tropicalisé avec joint au niveau de la monture ultra lumineux ambiance/aube/crepuscule qualité optique dès la pleine ouverture Mobilité à main levée réactivité de l'AF accroche de l'AF en faible condition lumineuses suivit avec avec eye-af et reconnaissance de sujet Efficacité de la stab pas d'AC, très bonne résistance au flare pas de micro-réglage philosophie ML optimisé silencieux (diaf commandé, moteur linéaire) optimisé pour la vidéo (power focus, mode aps-c, moteur linéaire, diaf commandé) - prix pas de TC intégré prix des TC l'utilité de la trappe à filtre en 2018 ? Pas de pied arca d'origine trop orienté sport (anti-vol, switch aps-c, click trop de boutons tuent les boutons ? bokeh cat-eye à PO un bourdonnement une fois allumé (stab active ou non, le bruit est le même) défaut du TC (AC et AF) à confirmer   Quelques exemples d'images prisent avec le 400mm pour vous donner une meilleur idée de ce qu'il est capable de faire. http://apvl.ch/album-400mm/
Détails

16-35mm f4 sony: l’optique pour paysagiste nomade?

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 17mm, F8, 1/60sec, 100iso

  Lorsque je suis passé à la monture E, j’ai dû chercher un objectif pour ma pratique occasionnel paysage. J’avais pour habitude depuis 3ans d’utiliser le 24mmf2 sony mais n’ayant pas encore d’équivalent en monture E (le 24mmf1.4 n’existait pas encore), je me suis penché sur le 16-35f4 pour sa polyvalence, prix ainsi que son poids contenu (500gr). Cela va faire maintenant 1,5 année que je l’ai. Voici mon retour terrain et si j’envisage de prendre son grand frère le 16-35f2.8 ou le 24mmf1.4 fixe comme avant.   Ergonomie: Dimension et construction : L’un des points fort de cette optique est certainement son ergonomie. On a quelque chose de compact dû à la faible luminosité de l’optique F4. Pas de bouton de réglage AF/MF ou de boutons personnalisables, pas d’échelle de mise au point, rien de tout ça. Il peut paraitre contradictoire de dire que le peu de boutons, paramètres est un avantage. On a tendance à associer toutes ces options comme un gage de qualité. Pour une optique orientée tout venant et plutôt paysage, cela ne me choque pas et ne m’est pas nécessaire. Pour passer en MF j’ai un bouton sur le boitier (AF-ON) qui est paramétré. Il me suffit d’un click du pouce pour passer en MF, bien plus efficace que de chercher sur le fût du boiter. Il a la stabilisation contrairement à la version 2.8 ce qui permet une utilisation à main levée plus aisée permettant d’atteindre des vitesses d’obturation plus faible. Si la photographie de paysage n’est pas votre vocation principale et que vous baroudez, vous n’avez pas forcément un trépied sous la main., la stab est d’une grande aide. Si vous voulez tous ces boutons ainsi que la stab, il faudra se tourner vers son grand frère le 16-35f2.8. Mais en contrepartie, on a quelque chose de plus lourd et plus cher. Si la photographie paysage est votre principale activité photographique, je foncerais sur le f2.8. Si vous voulez faire du portrait la grande ouverture du grand frère vous sera fort utile ainsi que son bouton personnalisable pour l’eye AF. Cependant si vous voulez une optique pour barouder, le f4 est plus fait pour vous. Sa construction totalement métallique fait sérieuse mais si l’éloxage noir est assez fragile et se raille. Pas de bague en caoutchouc mais des bagues moletées, c’est fait pour durer. Par la même occasion, le fait d’être totalement métallique vous gèle les doigts en hiver… On notera que contrairement aux optique GM, l’accent n’est pas mis sur la tropicalisation, on notera qu’il n’y a pas de joints entre l’optique et la monture. Sa lentille frontale de 72mm est aussi plus classique, la plupart de mes optiques on se diamètre ce qui permet d’utiliser mes filtres sur toutes mes optiques. Les filtres vissant sont aussi plus facile à utilise dans des conditions particulièrement difficile comme la pluie

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 34mm, F14, 13sec, 100iso

  Le parsoleil quant à lui est moitié métal, moitié plastique et parfois capricieux à monter. Il est découpé en tulipe pour protégé au mieux l’optique des lumières parasites. Son clip est bien dur et lorsque les températures sont basses il peut être difficile à monter. Au moins il clip toujours car parfois un PS trop facile à installer à tendance à ne plus bloquer avec l’usure… Le zooming est facile et doux. En positon 35mm le zoom s’allonge d’environ 2cm. Il n’y a pas de problème d’allongement intempestif du zoom. Le range de 16 à 35 mm permet une belle flexibilité sur le terrain. A 16mm on est déjà UGA permettant de jouer avec son premier plan alors qu’a 35mm on commence à donner plus d’importance à l’arrière-plan. La focale de 35mm permet aussi de faire du reportage. Je pensais que l’optique de 24mm resterais ma focale de prédilection mais pour avoir testé le Sigma, je me suis rendu compte à quelle point la flexibilité d’un 16-35 est géniale ! Dur de revenir en arrière.   Jouer avec le premier plan en UGA Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 21mm, F14, 1/2500sec, 100iso Ecrasement des perspective à 35mm Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 35mm, F16, 1/40sec, 100iso AF L’AF est ultrasonic comme il est de coutume avec la monture E. Pas des plus rapide ni des plus précis mais largement suffisant pour une pratique de paysage. Plus embêtant cependant, pas de butée mécanique sur la bague de map et la course est très faible. En ½ tour on passe de 0.3m à l’infini. Pas vraiment adapté à une utilisation en manuel mais rarement utilisé en manuel aussi.   Proxi Avec une map mini de 0.3m et sa focale, ce n’est pas vraiment une optique adaptée pour de la proxiphotographie. Pour de la proxi au GA il faudra préférer le 24mmf1.4 par exemple ou des optiques comme celles de Laowa. Mais lorsque l'on a "que ca" sous la main, il y a aussi de quoi faire: Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 17mm, F11, 1/20sec, 100iso Qualités optiques: Ouverture : De par son ouverture de F4, la lentille frontale est plus petite. L’optique est plus résistante aux défauts optiques comme les AC ou le flare. Mais en contrepartie, on a une luminosité moins grande pour de la photographie nocturne ou pour de beau bokeh. Cette optique étant plutôt dédiée au paysage ces points négatifs ne sont pas trop handicapant. Si vous voulez cependant faire de la photo de ciel nocturne, je vous conseille de prendre  une optique fixe lumineuse dédiée à cette pratique exigeant. Cela n’empêche pas de faire quelques photos nocturne comme ici avec l'éclipse de lune Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 35mm, F8, 20sec, 6400iso Piqué: L’optique est vraiment très piquée de manière général. Il faudra fermer d’un cran (F5.6) pour vraiment avoir de résultat très bon. Mais sur un a7rIII, pour du paysage en fermant entre F8 et F13, il ne montre pas de faiblesse.   Vignetage: Le vignetage est assez marqué à pleine ouverture à 16mm mais en fermant le diaphragme n’est plus un problème.   Flare: L’optique résiste globalement bien au flare surement dû à la petite surface de sa lentille frontale. L’effet étoile des sources lumineuses est très bon pour un zoom.

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 17mm, F16, 1/800sec, 100iso

  AC:

Avec de gros contrejour, j’ai remarqué quelques AC dans les endroits à fort contrast. Crop à venir.

  Bokeh : Un UGA peut lumineux, le bokeh n’est pas superbe, on évitera d’avoir des zones floues. Si un sujet est proche de vous, pensez à faire du focus stacking pour l’avoir entièrement net.   Conclusion : Une très bonne qualité optique pour un prix, poids, encombrement contenu. Une optique dans la philosophie des mirror less avec une gamme F4 compact et abordable. L’optique parfaite pour le photographe paysage/reportage en voyage ou en balade qui ne veux pas prendre 10 optiques. La double stabilisation permet facilement de shooter à main levée sans forcément devoir transporter un trépied. La qualité optique est au rendez-vous en fermant d’un cran l’optique ! Cependant si vous voulez faire de la photo de ciel nocturne, le l’ouverture de F4 ne vous le permettra pas. Avec le 16-35f2.8 vous pourrez en faire mais pas aussi bien qu’une optique fixe plus lumineuse. Je préconise donc pour la différence de prix avec le GM de consacré une optique dédiée au ciel nocturne.   Synthèse: + compact + construction full métal + petit filtre 72mm + stabilisation pour du paysage à main levée + très bonne résistance au flare, AC + stabilisé + flexibilité du zoom allant de l’UGA au GA + prix   - bord un peu mou à pleine ouverture - peu lumineux, ne convient pas pour de l’astro photgraphie - Bokeh quasiment inexistant - le fut s’allonge - Pas de bouton personnalisable, switch AF/MF, échelle de map - utilisation MF difficile   J'espère que ce retour ainsi que ces exemples vous permettront d'avoir une meilleure idée du potentiel de ce 16-35f4 ;)

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 35mm, F8, 1/100sec, 100iso

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 35mm, F22, 1/320sec, 100iso

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 35mm, F11,  1/13sec, 100iso

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 24mm, F11, 10sec, 100iso

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 35mm, F9, 1/100sec, 100iso

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 20mm, F14, 13sec, 50iso

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 17mm, F14, 1/13sec, 100iso

 

Sony a7rIII, Sony 16-35mm f4, 35mm, F7.1, 15sec, 100iso

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Retour gamme ART Sigma

Bonjour, Grace à une collaboration avec Sigma Romandie, je vais pouvoir tester toute leur gamme ART FE actuelle. Ce sera comme à mon habitude des retours terrains avec mon ressenti personnel. Je suis totalement libre de dire ce que j'en pense et je n'ai aucune obligation de résultats. Je précise donc que cet avis n'engage que moi et elle est basée sur ma pratique photographie. C'est un ressenti personnel, un retour terrain, pas un test standardisé qui se veut scientifique.   Je vous laisse choisir quel retour vous intéresse le plus. N'hésitez pas à revenir pour lire une autre review de la gamme Sigma ART http://apvl.ch/sigma-14mm/ http://apvl.ch/sigma-1424mm/ http://apvl.ch/sigma-16-28mm/ http://apvl.ch/sigma-20mm/ http://apvl.ch/sigma-20mm-dn/ http://apvl.ch/sigma-24mm/ http://apvl.ch/sigma-28mm/ http://apvl.ch/sigma-35mm/ http://apvl.ch/sigma-50mmf1-4/ http://apvl.ch/sigma-60-600mm/ http://apvl.ch/sigma-70mm/ http://apvl.ch/sigma-100400mm/ http://apvl.ch/sigma-105mm/ http://apvl.ch/sigma-105mm-macro/ http://apvl.ch/sigma-135mm/ J'espère que ces retours richement illustrés vous permettent de mieux vous rendre compte des possibilités coffrent la gamme ART de chez Sigma
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100-400mm f4.5-5.6 sony: L’optique du baroudeur

Retour d’utilisation sur le 100-400mm f4.5-5.6 G master Mon objectif polyvalent et léger pour la photo de nature était le 70-400 en monture A. Il m’a donc semblé logique d’acquérir le 100-400 en monture E comme digne successeur. Dans cet article, je vais souvent comparer le 100-400 au 70-400 assez connu par les sonyist. Ergonomie: Dès l’objectif sorti de son carton, on sent que la construction est vraiment sérieuse. C’est du tout métal solide pour affronter le terrain. Le 70-400 à coté fait plutôt plastique avec ses bandes argentées et son parsoleil qui fait très léger. Clairement, on sent que l’on est sur une autre gamme au niveau des choix des matériaux, la gamme de prix n’est pas la même non plus cela dit… En comparent le 70-400 au 100-400, j’ai vraiment l’impression que sony a écouté les utilisateurs et à pris en considération les remarques pour faire cet objo. Pour avoir perdu le PS de temps en temps sans raison, maintenant il y a un click de sécurité bloquant le PS en position. C’est aussi piégeur, n’ayant pas l’habitude de ce verrou, j’ai tendance à enlever le PS en forçant sur le mécanisme… un pli à prendre. Edit: le plis est pris, j'utilise maintenant le bouton à chaque fois. Cependant le mécanisme est fragile, le miens est cassé, une fissure empêche le PS de clipser. De ce fait il ne clips plus du tout sauf si je "pince" le plastique avant pour refermer la fissure. A voir si je l'envoie au SAV ou si je met un point de col. La fenêtre du parsoleil parait aussi plus robuste mais le temps nous le dira si c’est plus durable que sur le 70-400. D’ailleurs, petite anecdote, j’ai enfin compris dans quelle pratique on utilisait un polarisant sur un 70-400, c’est en photo de rally par exemple pour ne pas avoir les reflets des parbrise pour voir les conducteurs. Edit: comme avec le 70-400, la fenêtre s'ouvre tout le temps. Dommage pour ceux qui n'utilise pas de polarisant sur ce type d'optique. Une chose qui marque aussi avec le PS c’est que l’on a plus cette forme de tulipe. Le faire d’avoir une focale min de 100mm plutôt que 70mm ne justifie peut-être plus cette découpe ? Je ne le trouve pas plus mal, peut-être moins efficace mais bien moins encombrant ainsi. Une autre critique qui était faite au 70-400 est le fut qui s’allonge tout seul avec l’effet de la gravité (peu pratique lorsque l’on veut le poser). Il est maintenant possible de durcir la bague de zooming. Je trouve cela très pratique. Je zoom très rarement, animalier oblige, je suis quasi en permanence à 400mm j’ai donc réglé la bague sur dur. Une chose qui surprend aussi, la bague de zoom et de MAP est inversée. C’est à la mode chez sigma, apparemment sony suit aussi la tendance. Comme pour le bouton de blocage, c’est une habitude à prendre. Une autre modification apportée et qui est une première sur les objo sony il me semble, est le collier de pied démontable. Pas le collier de pied en entier mais juste le L. je trouve le système très ingénieux (ça sent un petit concours en interne avec des ingénieurs en mécanique). Il est donc possible de démonter le L du collier de pied. Je ne sais pas si sony en propose d’autres au catalogue? par exemple un L de pied déjà usiné en arca pourrait être très pratique. Dans tous les cas, ça laisse la possibilité de modifier ce support (via des marques tierces aussi). Un autre point, sans le L du collier de pied apparaît un pas de vis, cela peut permettre de bricoler ses propres supports sans devoir usiner une queue d’aigle complexe. Je sens que je vais me créer un petit support :) Un 100-400 c’est fais pour être pris en balade. Il se doit d’être léger et peut encombrant. Malgré ce que dit sony pour le développement des optiques Gmaster (pas de compromis sur le piqué et le bokeh), son encombrement et masse est bien faible. Il se porte facilement en boudillère. Pour comparaison: Sony 100-400 : 93,9 x 205 1.395kg (sans fixation trépied) Sony 70-400 : 94,5 x 196mm 1.5kg (sans fixation trépied) Nikon 80-400 : 95,5 × 203 1.57kg (avec fixation trépied) Canon 100-400 : 94 × 193 1.64kg (avec fixation trépied) Il est plus long que la moyenne malgré le tirage plus court ? mais il est le plus fin en diamètre malgré la stabilisation dans l’optique. C’est aussi probablement le plus léger (sony ne donnant pas le poid avec le collier de pied… J’ai testé sur ma balance, les 1.4kg sont obtenu sans PS, sans pied et sans bouchon. Avec tout ça, on est plutôt à 1.6kg…). Bref, il faudrait savoir comment son pesé les autres objo mais le sony n’est certainement dans les plus léger. Il y a deux mode de stabilisation, le mode 1 stabilise tous les axes alors que le mode 2 ne stabilise pas les déplacement horizontaux permettant ainsi des filé avec stab. La stabilisation est rudement efficace accouplé à la stabilisation interne des a7 troisième génération. Une énorme amélioration venant du 70-400. Qualité d’image: Franchement la qualité d’image sur un boitier sur pixelisé comme le a7rIII est juste impressionnante ! Contrairement avec le 70-400 ou je devais faire le choix entre légèreté et qualité (vs le 500f4), avec le 100-400 c’est vraiment très très bon dès la pleine ouverture à f5.6. Le piqué est vraiment bon ! rien à voir avec le 70-400. Les AC sont quasi inexistants et le vignetage tout à fait convenable. Quelques crop (pas de traitement ni d'accentuation, raw interprété par LR) Bokeh: Cela reste un zoom, il y a des compromis. L'ouverture n'est pas énorme ce qui limite le bokeh. Il est donc plus difficile d'isoler son sujet si l'arrière plan est proche de celui-ci. Avec le sujet très proche de l'arrière plan, celui-ci reste bien présent. Si le sujet est éloigné le bokeh est plaisant je trouve. A vous de vous faire un avis avec les exemples ci-dessous. Proxi: Le 70-400 était aussi très recommandé pour ses capacités en proxi-photographie. Le 100-400 reste dans la même lignée voir mieux, il se paye le luxe d’avoir une map min à 98cm ce qui correspond à un grossissement de 0.35. Vraiment bien pour les gens en ballade et qui veulent faire un papillon ou serpent en gros plan sans trop de risque ou faire fuir le sujet. Un peu moins de regret de ne pas avoir pris le macro avec pour la balade. Pour comparaison le 70-400 à une map min de 1.5m ce qui fait un grossissement de 0.27 (canon 1.8m, Nikon 1.75m) A noter que sur le 100-400, la fenêtre de mise au point à disparu. Personnellement je ne m’en servais pas, elle est de toute façon cachée par un lenscoat. Un exemple à map min d'un papillon sur une orchis vanillée AF: L’af en condition bien éclairée est vraiment instantané, très rapide. Lorsque les conditions lumineuses baissent l’af est bien plus lent mais permet de mieux crocher le sujet. Du fait de l’af ultra sonic il est aussi très silencieux et s’accorde parfaitement à l’obturateur silencieux des dernier a7. Je le trouve globalement très bon, il croche bien et à un bon suivit sur des sujets mobiles même sur fond perturbé. Le suivit d'objet des derniers a7 fonctionne bien avec cet objectif. Quelques images prisent ainsi: Polyvalence: Le but d'un zoom est d'être polyvalent. Un objectif unique pour couvrir le plus de cas de figure possible sans pour autant trop baisser la qualité. On a vu que la qualité y été, qu'en est-il de la polyvalence? On perd 30mm en début de focale par rapport au 70-400mm. Bien dommage car le 70mm permettait de faire de chouette photo d'ambiance avec le sujet dans son environnement. Avec 100mm on cadre tout de suite plus serré mais il est toujours possible de bien montrer l’environnement de son sujet. et en un instant on peut zoomer à 400mm pour choper un détails sans devoir changer d'objectif On a aussi vu que ses capacités en proxi étaient très bonnes et peut remplacer un objectif macro si on veut partir sur une longue balade ou les sujets macro sont incertain. Son poids permet aussi de le prendre facilement en balade. C'est donc un objectif bien polyvalent et qualitatif. Conclusion: Pas vraiment de choix si on veut une longue focale en monture E, c’est le 100-400 est c’est tout (pour l'instant). Vivement qu’une optique abordable dans une tranche focale de 200-600 vienne compléter la gamme. Cependant les qualités de ce 100-400 sont nombreuses. Tous les défauts du 70-400 ont été corrigé de manière brillante et les qualités optiques sont vraiment bonnes. Le G master est mérité et, pour cette optique, un vrai gage de qualité. Sa map min de 0.95m est vraiment pratique et permet une très grande flexibilité et variété de sujet. Contrairement au 70-400 ou selon le sujet je me mordais le doigt car la perte de qualité vs le 500f4 était visible, avec le 100-400 il n’y a plus de compromis. Un bon gain en point mais la qualité est au top dès la pleine ouverture. L’optique parfaite pour le baroudeur !   Exemples: Pour vous donner une idée de ses capacités, voici une série d'images prisent avec le 100-400 ainsi que les exifs

Sony a7rIII, 100-400 f4.5-5.6, 400mm, f5.6, 1/800 ,iso400

le 100-400 permet de dézoomer pour capter des ambiances Sony a7rII, 100-400 f4.5-5.6, 100mm, f7.1, 1/2000, iso400

Sony a7rII, 100-400 f4.5-5.6, 400mm, f5.6, 1/2000, iso4000

Sony a7rIII, 100-400 f4.5-5.6, 400mm, f5.6, 1/400, iso1000

Sony a7rIII, 100-400 f4.5-5.6, 400mm, f5.6, 1/800, iso1000

Sony a7rIII, 100-400 f4.5-5.6, 100mm, f7.1, 1/200, iso100

Sony a7rIII, 100-400 f4.5-5.6, 400mm, f5.6, 1/800, iso4000

Sony a7rIII, 100-400 f4.5-5.6, 400mm, f6.3, 1/1600, iso1600 (pano de 2 images)

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Retour terrain sur l’affût couché HOKKI

Bonjour,   Il y a quelques mois je vous ai donné mon ressenti sur cet affut couché, il est temps pour le confronté au terrain et voir s'il tient ses promesses. Je l'ai utilisé dans des conditions relativement difficile, sur de la neige, sous la pluie, de longues heures d'affilées. Voyons voir ce qu'il a dans le ventre. Je pensais vous faire ce retour au mois de février mais la nature ne se commande pas, les renards n’étaient pas au rendez-vous. De ce fait j’ai attendu le mois de mai, la saison des pariades du tétras lyre. Cette espèce se prête bien à l’exercice car elle est particulièrement vulnérable à cette période. L’hiver est rude pour eux avec un froid mordant et pour nourriture uniquement des épines d’arolles ou mélèzes pas très calorifique (les images ici). La discrétion est donc de mise et l’affut Hokki répond bien à ses exigences. Une vidéo vaut mieux que 1000 mots (installation de l'affut à 1min20): https://youtu.be/yjc03UfK-go L’affut étant couché, le volume de l’affut est restreint ce qui le rend plus facile à intégrer dans le décors (sous un arbre par exemple) il est aussi plus facilement accepté par le sujet. Par contre, c’est sûr que l’on est plus à l’étroit, ça change de la tragopan V5 ou même de la luxueuse Monal. Il faut éviter les gros sacs et peut être dans certain cas, laisser les chaussures à l’extérieur. Personnellement j’ai mis le sac au niveau des pieds, cela passe très bien. A l’avant il y a encore assez d’espace pour prendre un thé ou manger un sandwich sans problème (comme dans la vidéo). Pour transporter tout le matériel, j’ai pris un sac de montagne classique car il permet de mieux emporter le matériel de bivouac notamment le sac de couchage. L’affut une fois plié passe très bien dans un sac à dos et il est aussi rapidement installé avec son système d’ouverture en parapluie. Ente les séances d’affut, je laissé l’affut dans son sac de transport sous un arbre pour éviter de le transporter à chaque fois. La housse camo du sac de l’affut permet de le cacher des regards indiscret qui passerait par là et permet aussi d’éviter d’avoir l’affut trempé si une pluie s’abat (j’ai toujours mis la fermeture éclair contre le bas pour éviter les infiltrations d’eau). L’affut est assez confortable pour dormir. Une fois installé dans l’affut, l’appareil photo est un peu surélever par rapport au reste du corps, il faut de temps en temps prendre des pauses pour détendre le dos (après 1 ou 2 heures). C’est un peu plus contraignant que les affuts ou l’on peut se mettre assis sur une petite chaise, je dirais qu’il faut être jeune pour passer deux nuits de suite dans l’affut. Par contre c’est le pied de pouvoir prendre des photos tout en étant bien lotis dans son sac de couchage! Avec les tragopans classiques, on est obligé de sortir du sac, enfiler une veste. On est rapidement pris par le froid. Un autre gros avantage de l’affut couché est de pouvoir prendre des prises de vue au ras du sol. Ça donne un effet affut flottant, il est possible d’être plus bas que le sujet ce qui le rend plus impressionnant. Le fait que l’on puisse dormir dans l’affut permet aussi d’économiser du poids. Ainsi, on est pas obligé de prendre une tente en plus pour passer la nuit. L’affut en lui-même est relativement léger (2.5kg) en considération du confort qu’il apporte. Une question qui m’a était posé quelques fois : qu’en est-il de l’étanchéité et de la condensation dans l’affut? J’ai eu la « chance » d’avoir une grosse averse une nuit de 22h à 1h. La pluie battante fait pas mal de bruit sur la toile de la tente, j’ai tout de même réussi à dormir mais ça raisonne. Comme l’affut Monal, l’affut Hokki hérite d’un double toit. Le double toit permet avec une bâche d’un tenant de bien étanchéifié l’affut. Cela permet aussi de bien ventiler la tente ce qui diminue aussi les risques de condensation (il y a aussi une petite ouverture au niveau des pieds pour la circulation d’air). Les zones non protégées par le toit on soit un rabat étanche sur les fermetures éclaires soit les coutures laquées à chaud à l’intérieur pour les rendre étanches. Je n’ai pas eu de pénétration d’eau par ce biais, reste à voir sur le long therme si le laquage tient bien. L’eau perle très bien sur la toile. J’ai tout de même eu de la pénétration d’eau par les manchons. En cas de pluie, il faut impérativement mettre les manchons fait en bâche imperméable et surtout les mettre contre l’extérieur sous peine d’avoir l’eau qui se glisse dans l’affut. Je l’ai remarqué un poil tard, j’ai pu sortir l’eau de l’affut avec une paille. Oui, si de l’eau entre elle restera dans l’affut car il a un fond solidaire à la tente. C’est un gros avantage par rapport à d’autre affut. Le tapis de sol permet de s’isoler du terrain humide et sale, bien pratique sur la neige ou sur des terrains vaseux. Concernant la condensation, le bilan est un peu moins positif. J’ai eu pas mal de condensation entre mon matelas et le tapis de sol de l’affut. Je dirais que ce n’est pas vraiment possible de faire autrement, j’étais plus ou moins dans les pires conditions sur la neige (gros delta de température). J’ai aussi eu un peu de condensation sur les parois intérieures de l’affut, rien de bien grave mais ce n’est pas aussi efficaces qu’une vraie tente avec un filet intérieurs. Pour moi l’affut Hokki peut résister à de forte pluie sans grosses craintes. De nombreuses améliorations ont été apportées par rapport au plus vieilles versions des affuts Tragopan notamment avec le double toit, le système de circulation d’aire, le laquage des coutures ainsi que le sol solidaire à la tente ! La tente est vite installée avec le système parapluie. Les arceaux donnent une bonne rigidité à la tente en cas de vent ou de chute de neige. Elle est aussi autoportante, un point très important pour moi qui déteste mettre des sardines (dur dans la neige aussi). La dernière sardine à l’arrière de l’affut permet de tendre la toile et d’éviter d’avoir la toile en contact avec le sac de couchage (je ne l’ai pas fait dans la vidéo). Il y aussi un petit arceau au niveau des pieds qui permet d’éviter d’avoir la toile qui retombe, bien pratique, encore une amélioration par rapport à la version bivouac de la V5. Pour ce qui est des sardines, il est possible de commander des sardines en aluminium pour un gain de poids (et surtout de style). Par défaut vous recevrez des sardines en acier faisant aussi très bien l’affaire. Contrairement aux autres affuts, il n’y a pas d’ouverture pour observer l’arrivée du sujet. Il faudra se contenter de regarder par les ouvertures prévues pour l’objectif. Ces ouvertures en moins permettent aussi d’un côté, de rendre la tente plus étanche. Sur le terrain leur manque ne m’a pas vraiment gêné. Il y a aussi que trois sorties pour les objectifs, un coté de la tente étant condamner pour la partie bivouac pour les pieds. Il vous faudra donc réfléchir un peu lors du positionnement de la tente pour ne pas avoir le sujet dans votre angle mort.   En conclusion: si vous êtes jeunes vous pouvez sans problème passer des nuits dans l’affut pour profiter des premières heures du jour. Si vous êtes un peu moins jeune, je dirais qu’il faut garder l’affut pour ce qu’il est soit un affut couché et pas une tente :) et ne pas hésiter a faire des pauses de temps en temps lorsque le sujet n’est pas présent. Avec ce petit dernier, beaucoup d’améliorations ont été faites suite aux expériences des précédentes tentes Tragopan. Cet affut est complémentaire aux autres affuts plus classiques, le Hokki permet des prises de vues au ras du sol avec des points de vue étonnant. Attention tout de même à contrôler qu’il n’y a rien entre votre objectif et votre sujet sans risquer d’avoir un flou au premier plan (peut aussi être un effet voulu). Le prix est aussi très contenu en considérant les avantages amené par cet affut couché. +/- sur le terrain

+ prix: 160€ l’affût

+ prise de vue original au ras du sol + résiste bien aux intempéries, bien étanchéifier, attention à avoir les bons manchons + tapis de sol solidaire à la tente qui permet de s’isoler de l’environnement + bien ventilé avec deux ouvertures et double toit + permet de dormir sur place dans l’affut + rapidité de montage, autoportant + poids : 2,6kg (on considération aux autres points) + volume rangé réduit, peut être mis à l’intérieur d’un sac de montagne + volume déployé réduit, plus facilement accepté par la faune + pouvoir prendre des photos au chaud dans son sac de couchage

+ camouflage réaliste

+ compatible avec les accessoires des autres tentes Tragopan

+ moins polyvalent de par le manque de liberté de hauteur pour la prise de vue

  - place restreinte pour le sac, chaussures - Position arquée avec le dos pouvant devenir inconfortable après quelques heures, nécessite de faire des poses - Condensation selon les conditions - pas d’ouverture pour observer, vision périphérique restreinte - que trois sorties d’objectif, 1 angle mort  
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