Automne au Tessin

Le Tessin, une région que j’avais parcourue à toute vitesse lors de mon tour de Suisse et qui m’avait laissé de très bon souvenirs. Un canton qui a un charme particulier avec ses rivières pleines de mini cascades d’un bleu azure. L’occasion se présenta, la frangine doit aller travailler dans le coin, l’occasion pour moi de retourner dans ces contrées. Je prépare la voiture pour passer deux nuits

image de la story Instagram

Un trajet de 3h30, je pars dans l’après-midi, c’est sûr, je vais arriver pendant la nuit. Je profite donc pour faire une halte au Simplon pour photographier le lac au coucher de soleil. Je tente aussi de faire déclencher l’appareil à distance avec mon smartphone en plein saut, pas évident :) Une fois le soleil couché, le ciel est tellement dégagé que rien ne sert d’espérer un ciel enflammé. Je continue ma route pour arriver au Tessin. Sur la route, deux jeunes gens font du stop. Je m’arrête et les emmène à leur destination, au fond du val Versasca. Ils partent faire une cabane, j’hésite à les suivre mais ils me conseillent d’aller voir une petite cascade pas loin. Je me dépêche car la voie lactée sera bientôt plus visible. D’après la carte, elle devrait être alignée avec la cascade. Bingo, tout y est ! Je prends une photo, une deuxième, bof, tout est sombre. On n’y voit rien. C’est parti pour éclairer la cascade. Un exercice difficile car il est très difficile de doser la lumière. Je me déplace de 30m pour éclairer la cascade de différentes manières. Il m’aura fallu empiler 5 images pour un résultat homogène puis traiter l’image ainsi blendée.   L'image assemblée et traitée Après une courte nuit dans le coffre de la voiture, c’est parti pour le spot classique, le fameux pont en pierre et son église. Lors de mon dernier passage en été c’était noir de monde, évidement bien moins de monde aujourd’hui mais déjà 5-6 photographes au lever du jour… Je ne reste pas longtemps sur place et je remonte la rivière pour trouver des compositions avec de petites cascades le long de la rivière. Le samedi après-midi sera réservé pour traduire l’assemblée générale des cabanes Suisse ce qui signifie : pas de coucher de soleil. En cours d’après-midi, je repère un spot à fort potentiel pour le lever de soleil. Seul problème, 1h de route et 3h30 de marche annoncée. Comme je pensais dormir dans la voiture, je n’ai pas amené de tente, ni de matelas. Le sac de couchage étant ultra light, il ne supporte pas d’être posé à même les cailloux. Voulant faire la voie lactée, je monte avec un maximum d’habits dans le sac pour passer une nuit fin octobre à 2000m d’altitude sans équipement… Arrivé au sommet (après 1h35, j'ai mis les gaz), la voie lactée fidèle au post m’attend. Malgré l’énorme pollution lumineuse de Milan, on distingue tout de même notre galaxie. Deux autres personnes sont aussi sur place. Un peu mieux équipé que moi avec un hamac et un sac de couchage. Je les envie, moi qui suis roulé en boule sur ma doudoune avec mon matelas de rock par 2°C. Obligé de me lever toutes les heures pour réchauffer mes jambes. Mes 5x 20min de sommeil sont cependant rapidement oubliée lorsque le ciel commence à se colorer. Tout se passe très rapidement, le ciel devient de plus en plus clair. Puis le soleil pointe le bout de son nez rétro-éclairant les mélèzes !
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L’or bleu

L’automne commence, la journée du lendemain s’annonce belle, l’occasion de refaire un petit bivouac. La nuit s’annonce sèche et encore tempérée pour la période, par flemme je ne monte pas la tente et dors à la belle étoile. La lune est pleine, les paysages sont à couper le souffle. L’aube arrive à grand pas, Lionel et Fabrice on déjà repéré un coin la veille et optent pour un cadrage large. N’étant pas convaincu, je prend une image à l’arrachée et m’enfonce dans la vallée où je ne m’étais encore jamais rendu. Les couleurs des mélèzes commencent à tourner, du jaune par ici et par là se détachant bien sur le vert encore pétant des sapins. Malheureusement pas grand-chose à ce mettre sous le déclencheur. L’envie est plus forte que moi, le glacier au fond me fait de l’œil je pars pour y jeter un œil. La glace y est très instable et le glacier fond beaucoup, les premiers gels n’ont pas encore eu lieu. Je repère deux petites grottes forts sympatique. Deux images en vitesse et je saute dehors avant d’avoir un mètre cube de 900kg sur le coin du front. Les jours passent et se refroidissent. Les premières neiges arrive dans les alpes et je repense à mon petit glacier. Maintenant que la glace c’est stabilisée avec ce retour du froid. J’organise avec un amoureux de la montagne, Benjamin, une petite sortie. On avait prévu de faire des photos sur cascade de glace cet hiver. Pour préparer la saison quoi de mieux qu’un entraînement sous glacière ? On chausse les crampons, agrippe les piolets et on tente quelques mises en scène dans la première grotte de glace repérée la semaine d’avant. Une image ressortira du lot avec une dynamique particulière donnée par la pose et l’angle de vue. La nuit commence à tomber et nous ne sommes pas encore sur le deuxième spot repéré. On enfile à la hâte le baudrier, met en place la corde,t quelques broches à glace plus tard, voilà que l’alpiniste se trouve comme une araignée dans sa toile. Une fois l’encrage sûr, je lache la corde et retourne vers mon boîtier pour peaufiner le cadrage. Je saute de cailloux en cailloux, enjambe la petite rivière sous glacier et sa cascade. Cascade ? En voilà un premier plan qui irait bien. Changement de cadrage pour y inclure cette petite cascade permettant de mettre en perspective l’immensité du glacier et de dynamiser la scène. Je retourne finalement à la composition d’origine avec la voûte complète du glacier. La nuit s’est maintenant bien installée, on redescend la vallée sous le projecteur de nos frontales. Attention, les cailloux sont gelés ! Trop tard…
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deux weekends bivouac

Tous les moyens sont bons pour s’entraîner pour un trek de 3 semaines au Népal. Au programme ces derniers weekends, marche, bivouac et marche. Je vous invite à faire une petite rétrospective. Je fus bien accompagné pour les trois sorties :)   Pour commencer avec Romain et Lionel  une sortie express au lac d'Oeschinen. Malheureusement je n'ai pu rester qu'un soir et le temps était vraiment mauvais avec beaucoup de brouillard. J'ai vraiment joué sur le côté mystique pour cette image.   Par la suite j'ai appris que Fabrice partait faire un saut au barrage de Mauvoisin. N'ayant pas grand chose de prévu je le rejoins. Pas vraiment de photo du barrage à vous présenter malheureusement. Mais tout de même une vue sur la cascade de l'autre côté.   Le weekend suivant c'est reparti avec Anja et Silvain pour un weekend orienté voie lactée. Le premier weekend commence gentiment avec une voie lactée se découvrant très tardivement. Un time laps permet de rattraper le coup pour créer un petit star t   Pas besoin de réveil, les vaches viennent toquer à la "porte"   C'est en me baladant sur Instagram que j'ai découvert le spot suivant. Merci Fabio pour cette découverte juste magique. Le lieu n'était pas indiqué, le seul indice était "les alpes Suisse". Après quelques jours de recherche, je fini quand même pas le trouvé. Ce petit lac est bien perché et loin de la civilisation. La destination rêvée pour y faire un petit bivouac. Malheureusement le chemin n'est pas très bien marqué et il n'y a pas de réseau. Je me suis juste trompé de vallée... 15km et 1000m+ de trop et deux violents orages, j'arrive bien après le coucher de soleil, tard dans la nuit à 23h sur le spot. Pas le temps de traînasser, je fais directement le panorama.   D’ailleurs, voici une petite vidéo time laps montrant les deux weekends passé sur le spot. https://youtu.be/3dT6vnyrXR0   Au réveil le brouillard a envahit la place empêchant tout espoir de lever de soleil. Je joue tout de même avec le brouillard pour avoir quelques ambiances.   C'est la tête dans les nuages que je redescend mais le coeur léger car le weekend d'après j'y retourne! Mais d'abord, Moiry pour une image que j'avais en tête depuis longtemps maintenant. Est-ce que la troisième tentative sera la bonne?   Les conditions sont prometteuses. Pas un nuage dans le ciel pour le coucher de soleil, les étoiles se lèvent. Je met la doudoune jaune pour aller déclencher le flash   L'image tant attendue enfin imprimée sur l'écran de l'appareil photo! Vu que j'y suis, je change d'objectif pour faire un panorama dans le sujet.   Sur le retour, un rocher attire le regard. Une dernière petite image avant de redescendre en plaine   Une semaine passe. Avec Stéphane nous remontons sur le spot du weekend dernier pour immortaliser les icebergs du glacier. Cette fois ci, on ne se perd pas...   Le coucher met en relief le contrast entre la glace et le orangé du ciel   La nuit tombe mais le ciel est très nuageux. L'appareil est en time laps pour capturer la voie lactée si elle se détache un court instant. Bingo, la voici!   Des éclaires intranuageux au loin donne une dimension dramatique aux images. C'est aussi cela que l'on voit scintiller dans le time laps https://youtu.be/3dT6vnyrXR0 Il est temps d'aller se coucher en attendant le lever de soleil   Au lever, pas un nuage. Le weekend dernier le soleil semblait se lever dans le col. Vite trouver une composition permettant de mettre en valeur le soleil en étoile dans le col. Composition trouvée, un panorama très ambitieux. Plus qu'a attendre que le soleil arrive jusqu’à moi.   Voila le résumer de mes derniers weekend un peu en vrac je m'en excuse. J'espère que la rétrospective vous aura plut!
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Allalinhorn 4027m

La liste des autres 4000m Histoire que Stephane ne s’ennuie pas trop depuis son retour du Svalbard, on s’est mis en tête de faire quelques 4000m. Il faut s’avoir qu’un 4000m ne se prend pas à la légère. Un simple brouillard peut se transformer en piège mortel, un orage peut se transformer en blizare et une chute de température peut être fatale. Des crevasses, corniches, ponts de neige, pierriers sont autant d’obstacles  qui peuvent s’avérer plus ou moins compliqués à franchir. Avant de prendre la route on teste le matériel et on simule quelques scénarios de sortie de crevasse. Nous partons en solo, pour nous familiariser avec le matériel, on décide de commencer par l’un des sommets considéré comme étant un des plus faciles. La route classique commence à 3500m après être arrivé en téléphérique + métro. Les derniers 600m se font encordés sur le glacier. Histoire de rajouter un peu de challenge, on décide de ne pas commencer à 3500m mais à 1700 en plaine. Cela implique bien plus de logistique avec tous les matériels d’alpinisme à transporter lors de la première partie + le matériel de bivouac pour passer la nuit au pied du glacier. Le sac est déjà plein à craquer et le matériel photo n’est même pas encore empaqueté. Il faudra prendre le minimum. A7rIII et 24f1.4 et c’est tout. La première partie se fait bien. Les sacs sont lourds, le temps est beau, on avance bien. On croise la route de quelques moutons et d’une femelle bouquetin. On arrive pour le coucher mais le ciel se couvre dangereusement. Il n'y aura malheureusement pas de couleurs Pas de pluie prévue au radar pour la nuit ni le lendemain mais on s’active tout de même pour monter la tente. On ne pourra pas faire trop les fous, le réveil pour le lendemain est prévu à 3h30 Le réveil sonne, on plie tout le matériel de bivouac (encore bien humide) et on le cache au mieux sous un rocher. On s’équipe du matériel d’alpinisme avec baudrier, crampons, corde, piolet et tout l’outillage pour sortir ou se sortir d’une crevasse. Espacés d’une 15zaine de mètres on évolue dans la nuit selon le chemin repéré la veille. En première ligne je cherche le chemin le plus safe et Stephane assure mes arrières prêt à me retenir en cas de glissade imprévue. Nous voila arrivés à la hauteur de la dernière remontée mécanique à 3500m. Il est 6h et les premiers pisteurs sont déjà en train de préparer la piste. L’un d’entre eux vient vers nous pour nous expliquer que le temps va se gâter jusqu’à 8h selon les prévisions. Assez surpris car ce matin (4h), la prévision était encore bien clémente. A peine le temps d’en discuter que l’orage s’abat sur nous, des trombes d’eau accompagnées de son vent nous fouettant le visage. On retourne sur nos pas pour nous réfugier au sommet des remontées en attendant une accalmie. Sur la route pour se réfugier, un éclair intra-nuageux éclate juste au dessus de nous. Une fraction de seconde avant de voir le flash, tous les cheveux de mon crâne se sont hérissés avec l’électricité statique. Je n’avais encore jamais vécu ça (j’ai accéléré le pas…). La pluie cesse mais malheureusement le sommet a la tête dans les nuages. Nous qui voulons arriver les premiers au sommet, ça paraît rappé, il y a bien 5-6 groupes qui sont partis plus tôt. Quelques sauts de crevasses, échelles, vives glaces de glacier et pierriers plus loin, nous voici au sommet. Par la même occasion on aura doublé tous les groupes pour arriver comme prévu les premiers au sommet (et inscrire le 3ème meilleurs temps de montée dans Strava) Mais le plus dur reste à venir. Descendre de 4027m, récupérer le matos de bivouac trempé par la pluie et redescendre en plaine à 1700m d’altitude. Je voulais tester mon genoux et je dois vous avouer qu’il souffre encore un peu à l’heure où je vous écris :) Vivement le prochain!
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Klausenpass

Dans l’optique d’une future sortie, avec Stephane nous sommes allé en repérage d’un nouveau coin. Le Klausenpass est un col du canton d’Uri à plus de 3h de route de chez moi. Je rejoins Stéphane au pied du col et on gravit la route sinueuse

Avant d’installer le bivouac pour la nuit, on fait un petit détour pour trouver des coins potentiellement intéressants. Notre balade nous amène au sommet des crêtes, au départ du glacier. Celui-ci parait comme suspendu dans la paroi vertigineuse. Malheureusement, photographiquement rien de remarquable. Nous redescendons donc du côté du lac. Le glacier est impressionnant avec de nombreuses crevasse ainsi qu’un mur de plus de 10m de haut. Cependant il est bien encaissé ce qui laisse peu de chance pour le centre de la voie lactée de sortir de la crête. SI l’on veut photographier toute la scène on est obligé d’utiliser une optique grand angle couvrant très large. La nuit tombe, le bivouac est installé à 10min du lac dans un petit coin d’herbe bien rare dans les environs. La nuit tombe et la voie lactée devient visible. Le ciel est quasiment vierge de pollution lumineuse, un vrai bonheur. Cependant, comme redouté, seul la queue de la voie lactée est visible. Les belles couleurs bleues du glacier ont tourné au gris avec la nuit ne mettant plus vraiment en évidence le glacier. Il a fallu sortir l’arme secrète et tenter de peindre la scène avec des lumières pour mettre en évidence les parties intéressantes. Je ne suis en général pas fan du lightpainting car je trouve les résultats peu probants en général. Ici un coup de lumière à permis de faire ressortir le bleu perdu du mur de glace et une petite lampe sous un iceberge du glacier permet de le transformer en lampion.

Ce fut une image compliquée à mettre en place. Mon appareil photo est à raz de l’eau, mon trépied ne permettant pas cette position, il m’a fallu ériger un petit promontoire en pierre. Pour de la photo nocturne les ouvertures utilisées sont petites. Cela permet de faire rentrer un maximum de lumière vers le capteur mais la profondeur de netteté s’en retrouve très réduite. Il m’a fallu assembler trois photos. Une avec la netteté sur le glaçon, l’autre sur le glacier et une dernière sur le ciel étoilé.

Pour essayer de mettre plus en évidence la voie lactée, j’ai superposé le ciel de l’image faite pour le glaçon ce qui donne cet effet diffus aux étoiles. Voici pour comparaison l’image plus classique avec tous les plans nets. Quelle version préférez-vous, la plus classique toute nette ou mon expérimentation ? Le réveil est réglé pour 4h30 nous laissant à peine 4h de sommeil. Après cette courte nuit, on se remet en route pour rejoindre le glacier. On repère 3 petits iceberged flottant au pied du glacier. On profite des premiers rayon du soleil pour les mettres en boite. Il fallait être rapide car les iceberged se déplaçaienz rapidement et la lumière devenait de plus en plus vive.

Stephane en action

 

merci Stephane pour cette image :)

  Une fois les images terminéed, retour à la tente pour une sieste de 2-3h bien méritée. La matinée tire sur la fin, je dépose Stephane à la gare et je retourne vers le valais. En cours de route, Fabrice m’appel et me propose une petite sortie éclaire sur Moiry. Je ne suis pas sûr que ce soit bien raisonnable d’accepter au vu de mon état de fatigue. Mais bon, le cœur à ses raison que la raison ne connait point :) A peine arrivé chez moi que j’embarque dans la voiture de Fabrice pour monter sur Moiry. Le timing est parfait, on a juste le temps de repérer quelques spots sous les regards inquiets des bouquetins. Comme la veille, c’est les petits iceberge s’étant détacher du glacier qui retient mon attention. Le ciel à bien pris feu, on ne pouvait guère rêver mieux. Un weekend bien remplit.
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L’orage

La canicule s’installe depuis bientôt une semaine. Les températures dépassent à présent les 40°C en plaine, l’atmosphère y est pesante. Pour échapper à cette chaleur étouffante, pas d’autre choix que de prendre de l’altitude. Monter au Mayen rejoindre les 6 petits vaux broutant les talus permet de perdre 10°C. De quoi rendre la nuit supportable, rythmée au son des cloches. La 5ème nuit ne fût pas aussi calme que les autres. Les thermiques violents dus aux fortes températures amènent l’humidité de la plaine en altitude. Des cumulus se forment rapidement et se mettent en mouvement, roulant par-dessus les montagnes. Le ciel se déchaîne. Depuis le balcon j’assiste au spectacle. Les cieux s’illuminent violemment et de longues secondes plus tard, les montagnes vrombissent. Pour les curieux, n'ayant pas encore compris comment utiliser ma cellule de détection de foudre, il m'a fallu utiliser la vieille méthode. L'appareil sur le trépied avec un temps de pause long de 15sec fermé à F4 et une sensibilité de 100iso. Les prises de vue s’enchaînent les une après les autres en espérant qu'un éclair viennent s'imprimer sur la surface du capteur. Plus la nuit avance et plus l’orage devient violent. Pour le plus grand plaisir de mes yeux mais ce n’est pas l’avis de tout le monde.   Ce spectacle d’ombre et lumière démesuré se répéta trois soirées consécutives. La plus décoiffante fût sans aucun doute la deuxième. J’ai dû arrêter les prises de vue pour me mettre en sécurité. Il pleuvait à l’horizontale et la densité de pluie était telle que l’on ne voyait pas au-delà de 10m, un véritable déluge.
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