Trois facettes d’Equateur: Chapitre 3 Galapagos

Voilà un peu plus de deux semaines que nous explorons l’Équateur. L’étendue de la biodiversité et la diversité des paysages sont impressionnantes. Il faudrait passer plusieurs mois dans chaque zone pour vraiment pouvoir s’immerger dans les coutumes locales et se fondre dans la nature afin d’observer la faune. Mais malheureusement, mon temps ici est compté.

Après avoir découvert la foret amazoniène luxuriante est humide à Cuabeno puis après avoir pris de l’altitudes dans les andes à la rencontre des éléments, la suite du voyage se veut encore presque plus dépaysante avec une courte escapade dans l’archipel des Galápagos.

Avant de partir, on rejoint une partie de la famille à Lisa dans la capitale. On prépare toutes les affaires pour la suite du voyage avec notamment le matériel de photographie sous-marine ! On profite d’une soirée sympa avec un concert local qui s’invite à l’improviste dans le salon. Bien fatigué, on s’endort sans peine sur un matelas posé à même le sol. Au beau milieu de la nuit, mon téléphone se met à sonner… Un de mes réveils à 00:00 était encore actif, c’était un réveil pour voir si les nuages au-dessus du Cotopaxi étaient partis pour tenter une image de la voie lactée…). Le téléphone était en train de charger à l’autre bout de la maison. Pour éviter de réveiller tout le monde, je m’élance au beau milieu de la nuit pour stopper l’alarme. Dans la précipitation, j’oublie qu’il y a une marche au milieu de l’appartement en carrelage. Je m’explose le pied contre la marche et atterris 2 m plus loin en vol plané. En me tordant de douleur, je rampe les quelques mètres restants pour couper l’alarme puis je me languis au sol comme un asticot pendant bien 5 min. Une douleur tellement intense… Je tente de survivre jusqu’au petit matin malgré la douleur mais autant dire que je n’ai plus fermé l’œil de la nuit. Le lendemain, la douleur est toujours là et l’orteil est devenu massif, bien 3 fois plus gros et d’une belle couleur bleu-violette avec 2-3 hématomes sur le côté du gros orteil. À l’heure où j’écris ces lignes (3 ans plus tard), mon orteil me fait encore mal…

Pas le meilleur moment de s’exploser le gros doigt de pied quelques heures avant le départ pour les Galápagos. C’est sûr, ça sera bien handicapant pour la suite du voyage.

Bref, pas vraiment le temps de se plaindre, je serre les dents et c’est parti, on commande un Uber pour nous amener à l’aéroport. De là, on entre dans la colonne réservée aux étrangers pour décoller vers les Galápagos. Ça fait vraiment bizarre, on change vraiment de paradigme. Prix du billet d’avion, prix d’entrée dans les îles, prix des transports, on a clairement quitté l’Équateur pour arriver sur une île très touristique totalement protégée.

Je trouve leur système assez bien fait malgré une première île « sacrifiée » (Isla Baltra) pour l’aéroport et d’anciennes activités militaires, le reste des îles sont ensuite très protégées et bien préservées avec une interdiction de sortir des chemins. Pour sortir des complexes d’habitation, il faut aussi être accompagné par un guide formé par le parc.

C’est vraiment incroyable, la nature est vraiment partout. Ici un iguane qui se repose au bord de la piste d’atterrissage, sur le trajet en bus entre les îles, on peut voir passer un requin en contrebas. De la folie de voir une nature si protégée qu’elle a l’air de ne pas être impactée par l’activité humaine et semble avoir une bonne cohabitation.

On arrive en bus dans la plus grande ville à Santa Cruz et là, un iguane nage dans le port. Lisa, qui a déjà vécu et travaillé 3 mois aux Galá, nous dit que c’est super rare de les voir nager ainsi et que c’est vraiment un moment privilégié.

Ne sachant pas si j’allais revoir ce type de scène, je saute à cloche-pied le long du quai et descends dans l’eau jusqu’aux hanches pour photographier la scène au ras de l’eau sous le regard étonné des autres touristes.

Iguane marin dans le port de Sata Cruz

Finalement, j’ai bien fait de me jeter à l’eau car je n’ai plus eu l’occasion de voir d’iguane nageur durant le reste du voyage.

Le lendemain, on dégotte un masque et un tuba et l’on va à la rencontre de la faune locale au bord de l’eau. Quel soulagement d’avoir l’orteil dans l’eau, la douleur se fait moins présente…

C’est ma première rencontre avec les sergent-majors qui sont les poissons les plus communs (en tout cas ceux que l’on voit le plus facilement). Il est majestueux avec ses rayures et ses écailles jaunes.

Poisson sergent-major

Contrairement à lui, je suis loin d’être comme un poisson dans l’eau…

Les îles Galápagos sont nées d’une activité volcanique. Un point chaud sous-marin fait fondre la croûte océanique, provoquant des volcans sous-marins. Après quelques centaines de milliers d’années, une île émerge. La plaque tectonique continue de bouger, formant progressivement de nouvelles îles. Elles sont donc très jeunes, et on distingue encore clairement les coulées de lave se jetant dans l’océan, noires et intenses.

Iguane prenant la pose sur la lave

Le contraste des couleurs sur cette roche volcanique est saisissant.

Puis, un oiseau très coloré fait son apparition ! La première paruline que je croise, on dirait qu’elle joue à cache-cache. Les parulines sont une grande famille d’oiseaux avec plein de sous-espèces, c’est un peu ce qui remplace les mésanges sur le continent américain, celle-ci est une paruline des mangroves.

On quitte l’île la plus peuplée pour une excursion à la journée à l’île Santiago. Le trajet se fait au bord d’un voilier. Le ciel et l’océan se confondent et on a l’impression de voir des îles flotter dans les airs.

Sur le chemin, on croise une otarie en train de bronzer. C’est un comportement assez fréquent. C’est surprenant car de loin, on dirait que sa patte est un aileron de requin.

L’île Santiago est inhabitée, totalement protégée et très récente géologiquement. Le chemin est bien délimité par un ponton en bois pour éviter de piétiner le sol très fragile.
Vu que les îles sont au milieu de nulle part, la plupart des animaux sont très spécialisés et endémiques des Galapagos et la plupart ont « lave » dans leur nom.

lézard des laves

La lave est partout, les coulées sont si récentes que les plissements de la coulée de magma sont encore très visibles.

criquet des laves

cactus des laves

cactus de lave endémique des Galapagos poussant dans un milieu très hostile à la vie, du magma récemment solidifié 

Cette formation rocheuse est composée de couches successives de cendres accumulées et sédimentées, du tuf.

Puis, nous sommes partis faire du snorkeling dans cette eau incroyablement claire.

Malheureusement, la douleur à l’orteil est trop grande et m’empêche d’enfiler des palmes. Je me déplace aussi bien que possible dans l’eau mais il m’est malheureusement impossible de plonger pour tenter de voir la faune aquatique plus bas.

On a la chance de croiser un lion de mer sous l’eau qui semblait très joueur et surtout intrigué par le dôme de mon caisson.

Mais après le jeu vient le repos. Il se met au bord et fait une turbo sieste.

Sur le bord de la rive, le pingouin le plus septentrional est en train de se reposer. Il semble accuser le poids de la chaleur.

Manchon des Galapagos

Lisa, bien plus à l’aise dans l’eau que moi, me montre de temps en temps où se trouvent les bancs de poissons colorés.

Les poissons-perroquet. Avec le bouche qui ressemble à un bec de perroquet, ces poissons arrivent à broyer les coraux et les transforment en poussière contribuant ainsi à la création de sable fin.

Chirurgien barbier

Évidemment, comment ne pas parler du mythique fou à pied bleu ! Ici quelques individus perchés sur du tuf émergent de l’océan.

Ici un fou à pied bleu est perché sur la roche très friable en structure pointue que l’on a vue en image plus tôt. On distingue bien les différentes strates de cendres qui s’effritent avec le temps. Le fou en profite pour se reposer, se cacher et même pour y élever sa progéniture. Malheureusement, nous n’étions pas dans la région pendant la période de nourrissage mais on a quand même pu observer cet oiseau typique de la région de près.

Le fou à pied bleu, appelé blue-footed booby en anglais, se distingue évidemment par ses pieds bleus mais aussi sa tête bleutée et ses yeux clairs, transparents.

De par sa beauté, son nombre et sa facilité d’observation, le fou à pied bleu est un peu la mascotte de la région.

Une biodiversité folle. Loin d’avoir tout pu observer en si peu de temps mais la petite heure à nager parmi les poissons et les oiseaux donne presque le tournis !

Le fou bleu n’est pas le seul présent aux Galapagos, il y a aussi le fou de Nazca qui partage l’espace aérien.

Évidemment, l’un des plus grands oiseaux du monde, l’albatros des Galapagos est aussi visible au-dessus des flots. Il peut faire jusqu’à 2,5 m d’envergure (3,5 m pour l’albatros hurleur, le plus grand oiseau au monde).

Le jour suivant, on profite un peu de la plage. La famille de Lisa, fan de surf, se loue des planches. Avec mon pied en vrac, je troque la planche pour un masque et un tuba. L’océan est un peu trop mouvementé pour faire du snorkeling, je tente de photographier des rouleaux.

Les vagues puissantes auront malheureusement le dessus sur moi. Une un peu plus puissante que les autres s’abat sur moi et se transforme en machine à laver. Comme un pantin, je suis à la merci de cette force de la nature. Lorsque je retrouve mes esprits, il ne me reste plus que l’embout du tuba dans la bouche, tout le reste a été pris par l’océan. Plus de masque ni de tuba… Malgré une recherche minutieuse de la plage les jours suivants, le matériel reste introuvable. Ce sera aussi une anecdote qui va m’accompagner pour le reste de mes jours… Lionel masque et tuba dans les rouleaux de vagues qui revient nu comme un ver.

Pendant ce temps, Lisa prend son pied ou plutôt sa mousse ici 🙂

Obligé de botter en touche, je profite du soleil sur la plage et des oiseaux qui s’y baladent.

Mouette obscure des galapagos

À nouveau, dû à l’isolement des îles des Galapagos, la plupart des oiseaux y sont endémiques et portent le nom de l’archipel dans leur nom.

Mouette obscure des galapagos

Pélican des Galapagos

Bécasseau sanderling qui tente d’échapper aux vagues pour ne pas être mouillé mais qui suit le retrait de l’eau au plus près pour sonder le sable mou à la recherche d’une petite larve.

Bécasseau sanderling fuyant la vague

Bécasseau sanderling sondant le sable mou

Petite pause jus de fruit

Les jours suivants, l’envie de reprendre la mer est trop forte. Le pied est toujours bien douloureux mais moins gonflé. J’arrive maintenant à enfiler des palmes (2-3 tailles au-dessus que normal). Avec les palmes, je peux descendre un peu plus en profondeur pour observer le fond de plus près.

Assez impressionnant, ici, un poisson semble utiliser la protection de l’oursin pour y pondre ses œufs, ainsi protégé des prédateurs.

Un petit poisson très territorial qui garde son petit coin de rocher. Il n’hésitera pas à venir mordiller votre pied s’il est trop proche de sa maison!

Ici une sorte d’étoile de mer en plein plaisir sexuel :O

Nous changeons ensuite d’île pour l’une des plus grandes mais pas des plus peuplées, l’île d’Isabela. Lisa la connaît bien, elle y a travaillé pendant 3 mois. C’est assez fou, certains habitants l’ont reconnu alors que cela fait plus de 3 ans qu’elle n’y est plus allée!

On profite de la proximité avec une mangrove pour aller piquer une tête avec notre masque et tuba. Ici, l’accès à la mangrove est aménagé avec un petit ponton en bois. Les otaries sont chez elles et il faut les contourner pour réussir à passer!

Une otarie plongeant depuis le ponton que l’on aperçoit derrière elle.

Un peu plus loin, je croise deux raies léopards. Je tente de les suivre mais bien plus rapides et agiles que moi, je les perds rapidement dans ces eaux troublées.

Quelle beauté de les voir voler ainsi dans l’eau.

L’île est immense, on décide d’aller explorer un peu les terres en montant au sommet d’un volcan. Sur le flanc du volcan, une ambiance toute particulière règne. Un brouillard épais s’est installé au petit matin et les arbres recouverts de lichen transpirent une ambiance toute particulière.

Moucherolle des Galapagos femelle sur sa branche

Arrivé au sommet du cratère, la chaleur y est accablante! Autour du cratère principal se trouvent de nombreux petits cratères satellites.

Bien protégés dans les pics des cactus, les petits pinsons noirs endémiques des Galapagos ont su tirer parti de cette forteresse irsute.

Ils nichent dans les pics des cactus à l’abri des prédateurs mais malheureusement, avec la mondialisation, des moucherons ont fait leur apparition sur l’île et ils mettent à mal la population de pinsons endémiques. Ces moucherons pondent leurs œufs dans les yeux des bébés pinsons dans leur nid. L’office de la protection de la nature des Galapagos réfléchit à importer une petite espèce de guêpe qui se nourrit de ces moucherons pour tenter d’enrayer l’hécatombe.

Il existe plein de sortes de ces pinsons noirs des Galapagos. Ici l’un d’entre eux. La principale caractéristique est leur couleur noire 🙂

De retour au bord de l’île, on parcourt les plages de sable à la rencontre des locaux.

L’iguane marin semble quasi mort au plus chaud de la journée. Stoppée net dans son mouvement, elle semble prendre un bain de soleil. La vérité est tout autre, les reptiles ont un sang froid et ne peuvent pas réguler leur température. L’iguane passe en mode survie et minimise ses mouvements jusqu’à ce que le soleil soit moins fort. Elle redeviendra active une fois les températures plus clémentes.

À la merci de la température, elles peuvent même s’arrêter pour la journée au milieu d’une route dans un village. Dans ce cas-là, les autorités mettent des cônes de signalisation autour de l’animal pour attirer l’attention des automobilistes pour ne pas l’écraser. Elles sont aussi très sensibles au phénomène El Niño qui est un réchauffement cyclique catastrophique pour l’iguane. Cette hausse de chaleur peut faire succomber une grande partie de la population d’iguane marin.

On retrouve aussi le petit lézard de lave aux abords des chemins.

Et la chance nous sourit, on croise une très impressionnante tortue des Galapagos qui peut vivre plusieurs centaines d’années.

L’iguane marin des Galapagos est un iguane vert qui a traversé les océans jusqu’aux Galapagos. Une fois arrivé sur les îles, il s’y est plu et au fur et à mesure des siècles, la sélection naturelle lui a permis de s’adapter au mieux aux conditions de l’archipel équatorien. Darwin a élaboré sa théorie de l’évolution en étudiant justement la proximité entre l’iguane vert et l’iguane marin des Galapagos.

Détail de la crête de l’iguane marin des Galapagos

Si lent que même les algues (dont il se nourrit) s’installent peu à peu sur ses écailles

Coucher de soleil sur Isabella

Les îles des Galapagos formées par couches de lave successives forment parfois des tunnels de lave qui finissent pris dans les eaux. Avec l’érosion, il ne reste plus que des arches.

Arche de lave

Du haut de ces arches de lave, on peut voir passer les tortues et raies en dessous.

On en profite pour aller à la découverte de ce monde aquatique typique des tunnels de lave. Masque et tuba en bouche, on se met à l’eau.

Un petit concombre de mer accolé à la roche volcanique.

Un de nos accompagnateurs, le conducteur du bateau, adore chercher les hippocampes. Impressionnant de le voir plonger malgré un embonpoint bien présent. Sans masque ni tuba, il découvre en profondeur son cheval de bataille, l’hippocampe. Il se cache profondément sous l’eau et avec mon orteil meurtri il ne m’est pas possible de plonger aussi bas, je donne mon appareil photo avec son caisson sous-marin au conducteur du bateau qui descend 6 m sous l’eau pour mettre en boîte le cheval des mers pour moi.

À nouveau, une otarie attirée par le bulbe proéminent du caisson étanche vient à notre rencontre.

Elle joue à cache-cache dans les tunnels de lave.

Un ballet aquatique avec Lisa.

On rencontre aussi le fameux requin à pointe blanche endémique des Galapagos. Plutôt actif de nuit, ils se cachent à l’ombre des tunnels de lave.

Dur à distinguer mais 3-4 requins à pointe blanche se cachent dans l’ombre en attendant la nuit pour aller chasser.

Un requin sort de sa cachette, sort de l’ombre. Ils peuvent paraître impressionnants mais il est inoffensif pour l’homme (moins pour les autres poissons 🙂 )

Un peu plus loin, en dehors des tunnels de lave, on a la chance de nager côte à côte avec les tortues marines vertes. Immenses et pourtant si gracieuses sous l’eau.

Des rayons de lumière traversent la surface de l’eau et créent de magnifiques arcs-en-ciel en diffractant les différentes longueurs d’onde.

Dur de s’imaginer leur grandeur, ici, Lisa nage aux côtés de l’une d’entre elles.

Parfois accompagnées de petits poissons colorés, elles viennent se nourrir d’algues.

Elles remontent régulièrement pour respirer. Il est possible de les repérer de loin dans ce cas lorsque leur tête sort hors de l’eau.

Parfois les eaux sont claires, parfois plus troublées. Ça dépend de la marée (montante/descendante) mais aussi du lieu. Ici dans une petite mangrove la visibilité y est d’à peine quelques mètres.

 

Un pelican des Galapagos en phase d’atterissage au bord de la plage.

Au bord d’une plage de sable, la marée est montante remuant les sédiments et troublant aussi passablement la vision sous l’eau. Difficile de distinguer les animaux à vue, parfois on est sur le point de leur marcher dessus avant de les voir. Ici une raie-fouet tapis au fond de l’eau.

Une fois dérangée, elle s’en va en faisant onduler son corps.

Ses yeux orientés vers le haut lui permettent d’avoir une bonne vision périphérique tout en étant tapis au sol marin.

Cette eau troublée crée des rayons lumineux.

Les tortues marines vertes se nourrissent aussi dans ces eaux troublées. Elles paraissent plus craintives mais c’est compréhensible car, la visibilité étant réduite, elles ne peuvent pas nous « voir arriver » de loin et elles n’aiment pas trop l’effet de surprise.

L’ambiance est magique avec un fondu crémeux.

On se croirait comme nager dans un rêve aux côtés de ces géants des mers sortis d’un autre âge.

D’un calme et d’une quiétude à toute épreuve, elles naviguent dans ces eaux sombres à la recherche de nourriture.

On a aussi vite fait de se perdre de vue. Pour retrouver Lisa, il est plus simple de la repérer en sortant la tête hors de l’eau.

On a aussi la chance de trouver une langoustine qui adopte immédiatement un comportement défensif en tentant de m’intimider avec ses antennes. Ce sont des animaux plutôt nocturnes, peut-être qu’elle se sent plus à l’aise de sortir hors de sa cachette lorsque la visibilité diminue?

À nouveau, une semaine pour découvrir cette région de l’Équateur est bien trop courte, on ne fait qu’effleurer la beauté du paysage, il y a tant à découvrir que ce soit dans l’eau ou dans les terres volcaniques. Un paysage absolument splendide où lave et océan ne font qu’un!

 

 

 

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