Maurienne

Cet été avec une bande de joyeux lurons du forum sony alpha dxd, nous sommes partie une semaine dans les alpes en Maurienne pour bien manger et boire. Euhh non, pour prendre des photos O:) Le voyage était organisé d'une main de maître par Catherine épaulée par "le chef" Pascale. Au programme de nombreuses marches, de belles balades dans des décors presque aussi beau qu'en Valais :)   La première sortie une fois arrivé sur place en reconnaissance du lieu. Au loin, un jeune bouquetin mâle boit au bord de la rivière. Tout excité je m'approche pour lui tirer le portrait, la semaine commence bien :)   Un peu plus loin nous croisons quelques marmottes dont certaines bronzent sur les toits des maisons typique de la région en pierre sèche   La première journée est passée très vite. Le lendemain je me lève un peu plus tôt que le reste de la bande pour faire un peu de macro avec les premiers rayons de soleil   Je suis complètement impressionné par le nombre d’Apollon que je croise. Ca doit vraiment être une région favorable pour eux, il y en a partout alors que jusqu’à lors j'en avais peut être vu 4 dans ma vie.   Je rejoins ensuite le reste de la bande pour déjeuner (ils disent petit déjeuner en France) puis nous sommes parti pour une petite marche direction le gite des Evettes. Les marmottes étaient de la partie!   En ce début d'été les têtards commencent à devenir petite grenouille et sortent des mares. Elles sont tellement petites que la mousse ressemble à des arbres en comparaison   Déjà l'heure du retour. Après de bonnes flammenküsch et quelques verres, on décide de se lever à 4h du matin pour tenter de faire de la voie lactée. La période n'est pas vraiment optimale, le centre de la voie lactée ne sera pas visible mais bon, on est là pour tenter des choses. J'ai repéré deux compositions potentielles. La première avec un arbre solitaire, une image stacké avec le coucher de lune   L'autre composition est avec la chapelle de l'écot. Une chapelle toute en pierre sèche comme le reste du hameau. Après quelques images je vais mettre ma lampe frontale dans la chapelle pour éclairer les fenêtres. Voici le résultat. Le milieux de la semaine est déjà passé. On commence à être fatigué, nous ne somme plus si matinale. Peut être que les deux soirées voie lactée nous on privé de quelques heures de sommeils? Mais le programme tiens toujours, une marche nous attend et ce soir nous dormons au au refuge de Vallonbrun. Si la chance nous souris, nous devrions apercevoir des vautours fauves. Nous montons au gîtes mais la météo est très mauvaise, du brouillard et de la pluie. Néanmoins je fais une petite balade de reconnaissance et je repère une pierre sur une arrête qui se détache. C'est décidé, le lendemain le réveil est fixé à 5h et j'irais voir ce que je peux faire avec ce caillou. Le réveil sonne, je sors du dortoir en faisant le moins de bruit possible. Le temps est clair mais une mer de brouillard menace quelques 100ènes de mètres en dessous. Je monte au caillou et à ce moment là le brouillard se lève et enveloppe toute la région. L'ambiance est dantesque!   Les brouillards et maintenant partout. Je redescend au gite pour déjeuner. Nous partons ensuite en balade pour voir les vautours. Nous n'avons pas trop d’espoirs car il pleuvine et le brouillard est omniprésent. Après quelques heures néanmoins nous voyons sortir des vautours de nul part. Un moment magique.

Merci Hervé alias Joulzy pour cette image

  Ce n'est surement pas les meilleurs images de vautours fauves mais ce fût un moment extraordinaire que de les voir sortir ainsi de nul part! Il reste encore une destination dans la liste des promenades. Un coin très fleuris, Prariond, avec des marmottes et pourquoi pas des bouquetins? Sur place nous croisons quelques marmottes mais pas de bouquetins en vue.   On se laisse pas abattre, les bouquetins sont peut être plus haut? La marche continue pour aller à la rencontre du maître des alpes. Heureusement pour moi (car les collègues m'auraient tué si on en voyait pas :)  ) nous croisons la routes des bouquetins. Le brouillard est en train d'arriver et la lumière est quasiment partie. Pas grave, quelques images pour le souvenir.   La semaine touche maintenant à sa fin. Quelques images dans la boite mais surtout de superbes rencontres avec une bonne équipe et un ventre bien remplit de spécialité de Frances, Suisse, Belgique et Pologne! Merci à la fine équipe, quelques images de quelques photographes en action.

Pascal alias Round Planet

Olivier

 

Christophe

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Retour gamme ART Sigma

Bonjour, Grace à une collaboration avec Sigma Romandie, je vais pouvoir tester toute leur gamme ART FE actuelle. Ce sera comme à mon habitude des retours terrains avec mon ressenti personnel. Je suis totalement libre de dire ce que j'en pense et je n'ai aucune obligation de résultats. Je précise donc que cet avis n'engage que moi et elle est basée sur ma pratique photographie. C'est un ressenti personnel, un retour terrain, pas un test standardisé qui se veut scientifique.   Je vous laisse choisir quel retour vous intéresse le plus. N'hésitez pas à revenir pour lire une autre review de la gamme Sigma ART http://apvl.ch/sigma-14mm/ http://apvl.ch/sigma-1424mm/ http://apvl.ch/sigma-16-28mm/ http://apvl.ch/sigma-20mm/ http://apvl.ch/sigma-20mm-dn/ http://apvl.ch/sigma-24mm/ http://apvl.ch/sigma-28mm/ http://apvl.ch/sigma-35mm/ http://apvl.ch/sigma-50mmf1-4/ http://apvl.ch/sigma-60-600mm/ http://apvl.ch/sigma-70mm/ http://apvl.ch/sigma-100400mm/ http://apvl.ch/sigma-105mm/ http://apvl.ch/sigma-105mm-macro/ http://apvl.ch/sigma-135mm/ J'espère que ces retours richement illustrés vous permettent de mieux vous rendre compte des possibilités coffrent la gamme ART de chez Sigma
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coup de gueule d’un lagopède

Le lagopède, un oiseau mythique de nos montagnes. Un des seuls oiseaux à pouvoir vivre vers 4000m d'altitude toute l'année avec la niverolle alpine. Cet oiseau étonnant a su s'adapter aux rudes conditions météorologiques de nos latitudes. Voici quelques images du lagopède a différents moments de l'année: Bon visionnage. http://apvl.ch/variation-lagopede/ Je vous laisse avec un coup de gueule d'un lagopède que j'ai croisé en novembre 2015. Depuis 150 millions d'années mes ancêtres ce sont adaptés à l'évolution de la terre, à ses prédateurs, à son climat rigoureux. De descendant en descendant je me suis perfectionné dans l'art du camouflage pour passer inaperçu. Ma chaire et bien appréciée par les renards et les aigles (et les hommes). Pour survivre, avec le temps, j'ai remarqué que lorsque le sol devenait tout blanc et froid et les jours plus court, mes congénères pâles survivaient plus facilement. J'ai eu la constatation inverse lorsque les jours devenaient plus long. Avec le temps je me suis calqué sur le cycle des jours pour effectuer ma mue pour changer mes plumes couleurs de roche pour des plumes blanches neige. Je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée, le lièvre variable ou l'hermine m'ont copiés et ont aussi utilisés ce subterfuge pour tromper l'oeil aiguisé de l'aigle. J'ai même effacé toute trace d'odeur pour que le renard rusé ne me trouve pas ainsi que ma progéniture. Cependant l'heure est grave, lorsque les jours deviennent plus cours et que mon pelage commence à ce transformer la poudre blanche n'est pas encore là. Je me sens comme mis à nue et je suis obligé de monter plus haut en altitude pour trouver de la neige afin de me dissimuler. Aujourd'hui je suis sur une petite montagne. Elle ne fait que 2750m de haut. Je suis à mi-novembre et le seul endroit ou je peux trouver de la neige pour me cacher se trouve à 10m du sommet sur la face nord... Mes congénères sur d'autres montagnes plus petites ce sont fait repérer par l'aigle dans cet ammat de cailloux sombres. Chaque hiver je dois monter un peu plus haut si je ne veux pas disparaître. Cependant les montagnes ne sont pas indéfiniment hautes et le réchauffement climatique est bien plus rapide que ma capacité d'adaptation qui dure des milliers d'années. 2°C en 1 siecle? c'est peu pensez vous? Pour moi c'est 350m de plus à monter pour survivre. Je vais devoir trouver une montagne à 3'000m de hauteur si je veux un future prospère pour ma descendance. Malheureusement aux alentours, la plus haute montagne, n’atteint juste pas 3'000m :S Chez nous il y a des bipèdes qui nous observent et qui nous étudient. A ce que j'ai entendu ils font des recensements des oiseaux nicheurs. Il y a eu un recensement entre 1972 à 1976 et un deuxième entre 1993 à 1996. Notre espèce à totalement disparu de 16 carré kilométriques (1km sur 1km) depuis 1976. Cette année ils font un troisième recensement. Je n'ai pas encore entendu les chiffres définitifs qui tomberont en 2016 mais ce n'est pas très réjouissant :S Avant on ne me voyait pas car j'ai une capacité hors du commun pour le camouflage mais bientôt on ne me verra plus de part ma rareté. Voila mon petit coup de gueule et pourquoi j'ai l'air si agressif sur cette image. Je ne vais pas m’étendre plus longtemps car je pourrais encore parler de ces fous qui foncent sur moi avec de larges planches aux pieds ou encore de ces renards bizarres lié d'amitié avec les bipèdes qui nous pourchassent et nous épuisent. J'espère vous avoir appris plus de chose sur moi et peut être que vous prendrez conscience de mon dilemme. Une petite vidéo pour conclure https://youtu.be/K8jA72kDyL4 Merci pour votre visite :)
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Dolomites

Bonjour à tous, Le weekend passé fût l'occasion de découvrir une nouvelle partie de la chaîne des alpes. La région choisie fût dans les Dolomites en Italie. C'est une région bien connue pour ses montagnes très abruptes et ses nombreux lacs. La durée du voyage fût très courte et la météo moyenne. La première nuit fût consacrée à Tre Cime ou Drei Zinnen, probablement les montagnes les plus emblématiques de la région. Le planning est serré car la voie lactée se couche vers 22h et les nuages arrivent à grand pas. Trois idées d'images avaient été repérées avant le départ. Une avec les petits lac devant les trois cimes, une autre avec les montagnes de profil avec la voie lactée sortant des montagnes et la dernières depuis une des grottes. La première fût bien compliquée à réaliser car le lac en question est très proche des montagnes qui sont massives. Il aura fallu pas moins de 21 images avec un objectif ultra grand angle pour balayer l'ensemble de la scène. Les images ont ensuite été assemblées pour donner ce panorama. Merci à Anja pour la pose au abord du lac. C'est la première fois que j'imprime l’entièreté de la voie lactée sur une seule image, un gros challenge. Il faut savoir que la voie lactée n'a pas cette forme en arc mais le fait de projeter une scène sphérique sur un support plat oblige à faire des déformations. C'est comme pour une carte topographique, dans ce cas le ciel est déformé et l'horizon demeure plat. J'ai une idée en tête pour une prochaine image où la voie lactée ne sera pas déformée mais le sol, mais il faudra attendre l'année prochaine pour la voir car la voie lactée ne se montrera plus avant mars.   Place à la deuxième image sur l'arrête avec la voie lactée s'échappant par les pointes. Sur cette image c'est moi qui ferai office de model, merci à Anja pour avoir déclenché l'appareil. Star catcher, voici le nom de cette image. Globalement il n'a pas été facile de faire ces images car le lieu est très touristique. La plupart du temps des lampes frontales éclairaient les montagnes ce qui donne un aspect artificiel très désagréable. Il a fallut se synchroniser avec les autres personnes sur place pour prendre les images lors des temps morts. Je dois avouer que ca casse un peu la magie du lieu...   Il aura fallu plus de temps que prévu pour mettre en boite les images. Le centre de la voie lactée est passée derrière l'horizon et les nuages arrivent. Ce n'est pas bien grave, la photographie nocturne ne se résume pas seulement à des ciels clairs et des voies lactées. Ce serait un peu ennuyant non? Ci-dessous une image d'ambiance "bougie" où les trois cimes émettent des nuages. En grimpant sur les arrêtes pour obtenir le point de vue de la photo précédente, il faut arpenter des chemins taillés à même la roche, des petits ponts surplombant le vide et même des tunnels. Ces passages étaient utilisés lors de la première guerre mondiale lorsque les italiens se battaient contre les austro-hongrois pour repousser les forces de l'axe les empêchant de prendre Venise. On en arrive donc à la troisième image prévue, les Tre Cime à travers les ouvertures des grottes. Les nuages ont totalement envahi le ciel mais ce n'est pas bien grave, la pollution lumineuses des villages alentours ajoute des couleurs dans le ciel et met en évidence les montagnes. Il ne faut pas dire mais cette grotte m'aura servi de refuge pour passer la nuit. Le petit matin arrive mais malheureusement le mauvais temps prévu arriva. La grotte est remplie de brouillard... J'entends des bruits de lagopèdes hors de la grotte. Je visse mon téléobjectif au boitier et sors à la recherche de ces oiseaux typiquement montagnards. En voici un, je m'approche à pas feutré à flanc de coteau pour lui tirer le portrait. Les nuages sont persistant, je fais donc demi-tour pour redescendre vers la plaine. Des vagues de nuages s'écrasent contre les montagnes. Une dernière image avant de quitter ce lieu. Le temps ne va pas vers le mieux, le plafond de nuage est bas, un temps déprimant d'un point de vue photographique. Que faire dans ces conditions? Des cascades évidement, le temps maussade permet d'avoir des temps d'exposition lents ce qui transforme les cascades en filets. Heureusement un guide touristique traînait dans la voiture et hop, on repart pour les cascades. Dans le guide il était écrit qu'il fallait faire attention a ne pas se mouiller les pieds. Apparemment l'aménagement touristique a gagné... Des passerelles ont été aménagées partout pour permettre d'accéder aux cascades les pieds au sec. Bien dommage car le lieu perd tout son charme. De plus, pour obtenir les cadrages intéressants, les installations étaient plus en travers de la vue... Promis, les pieds ne sont pas restés sec bien longtemps. En descendant la rivière d'autres points de vue interessant se présentent. Ici une vue un peu plus graphique, ça passe ou ça casse. Encore plus bas se trouve une cascade bien dégagée avec des cailloux d'une teinte très rouge. Je positionne le trépied à ras de l'eau pour mettre en avant ces tonalités très chaudes. Ce sera la fin du voyage car la pluie gagne en intensité à chaque instant. Sur le chemin du retour je profite pour prendre une photo plus intimiste avec un petit mélèze rétro éclairé Merci d'avoir suivi cette aventure. J'espère qu'elle vous aura plus. Promis je retournerai dans cette région qui a beaucoup de potentiel mais très certainement dans les coins moins courus ou lorsque les routes seront fermées. A la prochaine.
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1 weekend, 72km, 4500m+

Bonjour, Un collègue de St-Gall voulait profiter d'un weekend pour faire un peu de rando. Je ne me suis pas laissé prié deux fois! Il voulait marcher, on l'a fait. En un weekend plus de 72km et 4500m de dénivelé positif et sur le samedi seul, 59'000 pas et 3000m+. Evidement l'appareil photo était de la partie. Le 100-400mm pour les photos plus animalière et le 14mm f1.8 prêté par Sigma pour le paysage et la voie lactée. http://apvl.ch/100-400mm/ http://apvl.ch/sigma-14mm/ Je vous propose de vivre la rando en photo. Tout commence le mardi d'avant ou je pars repérer un itinéraire potentiel à la cabane de Moiry. Le but était de trouver une composition avec la voie lactée et le glacier. On montant à la cabane, un grand bouquetin croise ma route. Il est atteint de la cératocongonctivite malheureusement. Espérons pour lui que cela se résorbera. Le ciel est très couvert, ca s'annonce assez mal pour la voie lactée. Je suis dans les pierriers, je visite différents points de vue avec le glacier lorsqu'une percée dans le ciel rend l'ambiance magique. Les nuages se changent en or et les montagnes au fond de la vallée reçoivent une lumière très douce. Tout se passe très vite car ce genre de scènes sont généralement fugaces. Il me faut trouver un premier plan pour immortalisiere la scène! Juste là, une petite rivière me servira de ligne directrice pour amener le regard vers les montagnes illuminées. Pas le temps de sortir le trépied, l'image est prise à main levée. La dynamique de la scène est élevée, pour ne pas brûler les zones claires, l'image est braquetée sur 2IL avec 3images. La lumière disparaît comme elle est apparue, tout redevient grisâtre. Bien content d'avoir pu immortaliser cette ambiance. La nuit tombe et comme la météo l'avait prédis, le ciel se dégagea. Je sors ma lampe frontale et saute de caillou en caillou jusqu'au meilleur spot repéré quelques heures plus tôt. Je pensais prendre une seule image avec l'ultra grand angle 14mm Sigma mais le glacier et la scène est bien plus large. Je prend tout de même une image par sécurité et je commence ensuite à prendre le panorama. Le boitier en vertical sur trépied, 22images verticales sur deux rangées. L'images finales couvre un champs de plus de 180° permettant d'avoir dans la même image le glacier, la cabane de Moiry ainsi que la voie lactée et la grande ours. Le petit voile nuageux d'altitude diffuse quelque peut la lumière des étoiles et donne plus d'éclat à la grand ours. Je ne pouvais rêver mieux. La journée de repérage touche à sa fin. Le retour se fera de nuit, le chemin éclairé à la lampe frontale. Le weekend arrive, c'est parti pour la rando. Un petit sommet pour commencer le vendredi soir mais malheureusement pas grand chose à immortaliser si ce n'est la voie lactée tard dans la nuit sur le retour. Après quelques recherche de composition j'opte pour un bras de méandre amenant le regard vers la voie lactée. Il y a deux expositions différentes pour cette image. Une prise de vue plus claire de 6min pour le sol et une plus courte de 20sec pour le ciel. Lorsque l'on photographie les étoiles, le temps de la photo ne doit pas être trop élevé au risque d'avoir un filé d'étoiles. Le lendemain, le réveil sonne à 4h de matin. Nous marchons la majorités de l’ascension dans la nuit totale. Pourquoi faire? Pour être aux bords des lacs lors du lever de jour pardi! La nuit aura été fraîche ce qui gèle les quelques flaques en bordure du premier lac. Le jour se lève et les premiers rayons fais jaunir les sommets. Pour remplir le cadre je met quelques cotons en bas de l'image avec une diagonale fermant bien l'image. Il est l'heure de continuer l’ascension pour atteindre le deuxième sommet prévu. Dans les rochers le cris des lagopèdes retiennent mon attention. Je sors les jumelles pour tenter de retrouver ces as du mimétisme. Après de longues minutes j'en repère 1, au final il y en avait 6. Une image montrant leur capacité à se confondre dans leur environnement. Le sommet est atteint, une belle vue se présente devant nous mais pas de quoi déclencher car la lumière commence à devenir bien dur. J'ai pu repérer deux spots pour une future sortie photo. Maintenant c'est l'heure du retour, un petit arrêt par la cabane du bec des Bossons pour se rafraîchir avec une petite bière. La suite du programme du samedi, monter en voiture jusqu’à Zinal pour aller dormir à la cabane d'Arpitetaz. Sur la montée une petite cascade au loin éclairée en contre jour attire mon attention. Tentative d'intimat landscape avec une longue focale de 400mm isolant ainsi la cascade du reste. Une fois arrivé à la cabane pour monter le camp, c'est le moment de redescendre au lac pour photographier une réflexion de la voie lactée. Réveil matinal à la cabane pour chercher des animaux ou une composition pour prendre quelques images. A peine sorti que je vois se décrocher sur une arrêt un bouquetin. Je tente de les photographier dans leur environnement avec les montagnes qui commencent à capter les premiers rayons en arrière plan. J'en profite aussi pour leur tirer le portrait. C'était un groupe mixte composé de femelles ainsi que de jeunes et vieux mâles. En voici un jeune. Une très belle rencontre, je retourne à la cabane pour le déjeuner. Il faut prendre des forces car la suite du programme ne s'annonce pas sans repos. Passer le col du Milon, dîner à la cabane de Tracuit puis la longue descentes sur Zinal. Merci à vous pour la lecture de compte rendu de rando, j'espère que le petit voyage vous aura plu.
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La faune Bourguignonne

Je suis allé rendre visite à Benjamin Judas, un amis photographe animalier sur Dijon, pour occuper un peu le weekend nous sommes aller se balader un peu dans les alentours. Vraiment une très belle région! On a fait quelques affûts et quelques belles rencontres. Je voudrais partager quelques une d'entre elles avec vous. N'oubliez pas de regarder le diaporama en HD à la fin de l'article ;) J'arrive assez tard le vendredi (petit soucis de GPS mais rien de pire qu'habituellement :) ). Trop tard pour ce mettre en affût. On décide d'aller faire un tour des champs. Pour moi un lumière magique mais je déchante vite quand le Ben me dit que c'est de la pollution. Bon, ca fait des couleurs qui changent :)  

lost

 

pollution light

Le lendemain, lever à 4h pour un affût infructueux. Mais c'est aussi ça la vie du photographe animalier... Rebelote le soir et cette fois une chevrette un peu curieuse est venue se lécher les babines juste devant nous. Magique!  

miam

Le jour est tombé à présent, on ne distingue plus grand chose en sous bois. En affût depuis bientôt 4h et le voila que ca bouge enfin. Le petit panda de chez nous, comme une peluche. Un peu pataud de la longue journée passée dans le terrier, il s'ébouriffe et vient vers nous. Un moment magique que de voir ces animaux si méprisé mais pourtant adorable.  

reniflement des alentours

  Le panda de l'ombre   Fouille pour trouver de la nourriture  

Ce sont des animaux très sociaux. Ils se font des papouilles entre eux

 

Câlins

 

Il commence à faire très sombre maintenant. Pour ceux qui font un peu de photo, voici les exifs: 500mm, f4, 1/50ème, 51200iso

 

Pensif

Un super moment dans l'intimité des blaireaux. Le lendemain nous décidons de faire un affut en bordure de champs ou nous avions vu des chevreuils la veille. Au lever du jour, il y avait une chevrette avec quelques faon au loin et c'est tout. Ils partent et le champs devient vide... Le jour se lève, les premiers rayons atteignent le champs, c'est mort, la belle lumière ne va pas tarder à devenir dur. Et c'est à ce moment que le petit couple apparaît dans le champs. Même pas vu venir, une très belle surprise et une proximité déconcertante, magique c'est moment d’affût!

 

Mr. brocard fait son timide

 

Mme. chevrette se nourrit dans les hautes herbes

 

Merci pour le visionnage, à une prochaine ;) Pensez à jeter un oeil au diaporama en HD juste en dessous.

http://apvl.ch/serie/bourgogne/
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