1 weekend, 72km, 4500m+

Bonjour,

Un collègue de St-Gall voulait profiter d’un weekend pour faire un peu de rando. Je ne me suis pas laissé prié deux fois! Il voulait marcher, on l’a fait. En un weekend plus de 72km et 4500m de dénivelé positif et sur le samedi seul, 59’000 pas et 3000m+.

Evidement l’appareil photo était de la partie. Le 100-400mm pour les photos plus animalière et le 14mm f1.8 prêté par Sigma pour le paysage et la voie lactée.

100-400mm f4.5-5.6 sony: L’optique du baroudeur

Sigma 14mm f1.8 ART

Je vous propose de vivre la rando en photo. Tout commence le mardi d’avant ou je pars repérer un itinéraire potentiel à la cabane de Moiry. Le but était de trouver une composition avec la voie lactée et le glacier.

On montant à la cabane, un grand bouquetin croise ma route. Il est atteint de la cératocongonctivite malheureusement. Espérons pour lui que cela se résorbera.

Le ciel est très couvert, ca s’annonce assez mal pour la voie lactée. Je suis dans les pierriers, je visite différents points de vue avec le glacier lorsqu’une percée dans le ciel rend l’ambiance magique. Les nuages se changent en or et les montagnes au fond de la vallée reçoivent une lumière très douce. Tout se passe très vite car ce genre de scènes sont généralement fugaces. Il me faut trouver un premier plan pour immortalisiere la scène! Juste là, une petite rivière me servira de ligne directrice pour amener le regard vers les montagnes illuminées. Pas le temps de sortir le trépied, l’image est prise à main levée. La dynamique de la scène est élevée, pour ne pas brûler les zones claires, l’image est braquetée sur 2IL avec 3images.

La lumière disparaît comme elle est apparue, tout redevient grisâtre. Bien content d’avoir pu immortaliser cette ambiance.

La nuit tombe et comme la météo l’avait prédis, le ciel se dégagea. Je sors ma lampe frontale et saute de caillou en caillou jusqu’au meilleur spot repéré quelques heures plus tôt. Je pensais prendre une seule image avec l’ultra grand angle 14mm Sigma mais le glacier et la scène est bien plus large. Je prend tout de même une image par sécurité et je commence ensuite à prendre le panorama. Le boitier en vertical sur trépied, 22images verticales sur deux rangées. L’images finales couvre un champs de plus de 180° permettant d’avoir dans la même image le glacier, la cabane de Moiry ainsi que la voie lactée et la grande ours. Le petit voile nuageux d’altitude diffuse quelque peut la lumière des étoiles et donne plus d’éclat à la grand ours. Je ne pouvais rêver mieux.

La journée de repérage touche à sa fin. Le retour se fera de nuit, le chemin éclairé à la lampe frontale.

Le weekend arrive, c’est parti pour la rando. Un petit sommet pour commencer le vendredi soir mais malheureusement pas grand chose à immortaliser si ce n’est la voie lactée tard dans la nuit sur le retour. Après quelques recherche de composition j’opte pour un bras de méandre amenant le regard vers la voie lactée. Il y a deux expositions différentes pour cette image. Une prise de vue plus claire de 6min pour le sol et une plus courte de 20sec pour le ciel. Lorsque l’on photographie les étoiles, le temps de la photo ne doit pas être trop élevé au risque d’avoir un filé d’étoiles.

Le lendemain, le réveil sonne à 4h de matin. Nous marchons la majorités de l’ascension dans la nuit totale. Pourquoi faire? Pour être aux bords des lacs lors du lever de jour pardi! La nuit aura été fraîche ce qui gèle les quelques flaques en bordure du premier lac.

Le jour se lève et les premiers rayons fais jaunir les sommets. Pour remplir le cadre je met quelques cotons en bas de l’image avec une diagonale fermant bien l’image.

Il est l’heure de continuer l’ascension pour atteindre le deuxième sommet prévu. Dans les rochers le cris des lagopèdes retiennent mon attention. Je sors les jumelles pour tenter de retrouver ces as du mimétisme. Après de longues minutes j’en repère 1, au final il y en avait 6. Une image montrant leur capacité à se confondre dans leur environnement.

Le sommet est atteint, une belle vue se présente devant nous mais pas de quoi déclencher car la lumière commence à devenir bien dur. J’ai pu repérer deux spots pour une future sortie photo.

Maintenant c’est l’heure du retour, un petit arrêt par la cabane du bec des Bossons pour se rafraîchir avec une petite bière.

La suite du programme du samedi, monter en voiture jusqu’à Zinal pour aller dormir à la cabane d’Arpitetaz. Sur la montée une petite cascade au loin éclairée en contre jour attire mon attention. Tentative d’intimat landscape avec une longue focale de 400mm isolant ainsi la cascade du reste.

Une fois arrivé à la cabane pour monter le camp, c’est le moment de redescendre au lac pour photographier une réflexion de la voie lactée.

Réveil matinal à la cabane pour chercher des animaux ou une composition pour prendre quelques images. A peine sorti que je vois se décrocher sur une arrêt un bouquetin. Je tente de les photographier dans leur environnement avec les montagnes qui commencent à capter les premiers rayons en arrière plan.

J’en profite aussi pour leur tirer le portrait.

C’était un groupe mixte composé de femelles ainsi que de jeunes et vieux mâles. En voici un jeune.

Une très belle rencontre, je retourne à la cabane pour le déjeuner. Il faut prendre des forces car la suite du programme ne s’annonce pas sans repos. Passer le col du Milon, dîner à la cabane de Tracuit puis la longue descentes sur Zinal.

Merci à vous pour la lecture de compte rendu de rando, j’espère que le petit voyage vous aura plu.

*svp remplissez toutes les cases. Merci!