Les fantômes des sous bois

Les marmottes se réveillent et sortent le nez de leur terrier. C’est la fin de leur hibernation, la neige fond et la terre se réchauffe caressée par les rayons de soleil. Elles ne reconnaissent plus les alentours. Que ce passe-t-il? Il n’y a plus de promeneur, les remontées mécaniques ne fonctionnent plus. Est-ce que les humains nous auraient imités et auraient débuté une hibernation printanière?

En cette période particulière où les bains de foule sont prohibées et les industries au ralenti, je profite du temps à disposition pour m’isoler en forêt. C’est l’occasion pour passer un peu plus de temps avec soi-même en communion avec la nature. L’occasion de prospecter pour tenter de trouver les fantômes de nos sous-bois. Ces espèces que l’on a déjà entendus parlés mais jamais eu l’occasion de voir et encore moins de mettre en boite.

Le verdict tombe, chômage technique à 50%. Me voici donc trappeur à temps partiel. Le réveil est réglé à 4h du matin malgré le changement d’horaire. Les sentiers sont encore prisonniers d’une épaisse couche de neige et les températures sont encore bien givrantes. Les mains autour des oreilles telles des paraboles, je sonde tous les bruits qui m’entourent.  J’essaie de distinguer un Tuuuu Tuuuu Tuuuu parmi les chants des mésanges qui viennent de se réveiller.

Une chevechette chante dans les mélèzes. L’image est déjà dans ma tête. La petite chouette de 50g posée sur une branche avec du lichen me fixant avec ses petits yeux jaune profond.

Malheureusement la nature ne se plie pas à notre volonté. Elle se dévoile lorsqu’elle en a envie. A nous de faire au mieux sans la froisser. Je m’approche à pas feutrés en direction de ce son saccadé. Le chant est si fort que notre petit nocturne doit être juste au dessus de ma tête. Pourtant si proche et invisible. Ce n’est que lors de la troisième soirée de prospection que j’ai la chance de pouvoir l’observer. Un instant magique. La voici sur sa branche de sapin, même le lichen est là! On est bien loin de l’image que j’ai en tête mais la rencontre mais les émotions sont bien là!

Plus les jours avancent et moins son chant brise le silence nocturne. Est ce que le petit lutin aurait déjà trouvé une âme sœur? Je fouille tous les recoins de la foret mais sans succès. Quand tout à coup, un autre bruit attire mon attention. Un petit bruit strident un peu comme un roitelet mais avec une mélodie. Il me semble l’avoir déjà entendu quelque part… Oui, c’est bien la gélinottes des bois. Si le lagopède est la perdrix des neiges alors la gélinottes est la perdrix de la foret.

Le fantôme par excellence. Contrairement aux autres gallinacés, son chant est bien plus discret. Sa robe reprend parfaitement le mimétisme des sous bois. Je passe les premiers jours à essayer de repérer son territoire ainsi que ses emplacement favoris.

Après une journée de prospection, je commence à rebrousser chemin et je vois une gélinotte s’envoler d’un arbre pour se poser sur une souche. Je prends une photo de loin pour avoir une preuve de l’existence du fantôme.

Je décide d’installer un affût avec une belle vue sur la souche dans l’espoir de la revoir. Les jours passent et les heures dans l’affût défilent. Je l’entends chanter autour de moi, mais impossible de la voir. J’entends des battements d’ailes mais rien ne bouge. Je la sens pourtant si proche mais reste tout de même invisible.

C’est au 3ème jour, après un battement d’ailes que je vois une boule de plumes tomber dans les arbres morts. Je déplace l’appareil et bingo, c’est Mr gélinotte qui se nourrit au sol.

Mais aussi vite arrivé, aussi vite reparti. La suite de l’affût se déroule sans revoir l’ombre d’un caroncule rouge.

Les jours d’affûts se suivent mais sans grand succès, je l’entends mais elle se fait discrète. J’ai eu tout de même la chance d’avoir sa visite sur une branche au dessus de l’affût. D’ailleurs il me semble que j’entends deux chants différent. Il y aurait deux individus sur le même territoire?

Je songe même à déplacer l’affût pour un endroit plus propice car les chants me sembles toujours venir de la gauche. Je monte à l’affût dans l’idée de le déplacer mais je me sens observé. La gélinotte est à nouveau sur la souche. Je suis arrivé trop tard… Je prends une photo volée mais je sais que malheureusement, elle ne reviendra plus pour la journée.

Je commence à connaitre de mieux en mieux ses comportements. Elle chante peut après le lever de soleil mais ne se montre pas. Puis au milieu de la journée, elle va se nourrir au sol et fait des petites siestes. Elle recommence à chanter quelques heures avant la fin du jour. Si je veux la photographier, il va falloir que je passe toute la journée dans l’affût.

Je rentre à l’affût avant le lever du jour. Comme d’habitude, son chant résonne tout autour de moi à partir de 7h mais impossible de la voir. J’attends, j’attends… Il est 11h, je commence à avoir faim mais j’attends. Je lis les derniers news du COVID-19 sur mon téléphone, apparemment le premier ministre de l’Angleterre est aux urgences. Bref, j’attends, il est 13h et toujours rien, pas de chant, rien. Je suis tout recroquevillé sur mon tabouret dans l’affût. Ca va faire maintenant 10h que j’attends. Les chants recommencent, elle n’est vraiment pas loin. Je me dresse pour voir à travers la fenêtre de l’affût. Toujours rien. Maintenant de drôle de petits gloussements. La voila, une ombre passe au loin devant les arbres illuminés. Le fantôme se dévoile.

La gélinotte descend à travers les branches d’arbre et vient grignoter devant l’affût.

Puis, grimpe sur sa souche d’arbre. Chante 2 fois et je la surprends même à fermer l’oeil pour s’assoupir.

Mon cœur bat la chamade. La photo que j’avais en tête se réalise.

La gélinotte est finalement sur la souche devant l’affût. Même la lumière est de la partie avec quelques rayons qui filtrent à travers l’épaisse foret.

Pour chanter, elle replie sa tête et bombe son torse. Je ne pensais pas pouvoir vivre des scènes si magiques.

Entre deux chants, il se paye même le luxe de bailler pour le plaisir de mes yeux

Après ce court moment de folie, la gélinotte disparaît à nouveau dans les tréfonds de la forêt.

Il me faudra bien de longues minutes pour redescendre de mon nuage. Je viens de vivre un moment privilégié, un rêve vient de se réaliser. De longues minutes plus tard, je jette un oeil aux images sur mon appareil photo. A ce moment, quelle stupeur. Je me rends compte que son oeil gauche est totalement amoché. Ca doit être très frais, son plumage est encore humide. Un combat avec un adverse qui s’est mal terminé?

Je me demande comment va se dérouler la suite pour cet individu? Je vais essayer de le suivre! Les lois de la nature sont très rudes et un tel handicap risque de grandement compromettre la suite de sa petite vie. Je le nomme Alastor en référence à Alastor  Maugrey « fol oeil » de la série Harry Potter avec son oeil gauche en verre.

Le lendemain rebelotte, les heures d’affûts s’enchaînent. Vais-je à nouveau la voir? Cette fois-ci j’entends les petits cris plaintifs de la veille vers les 12h. Je regarde et voici qu’elle remonte sur la souche. Cette fois-ci la lumière n’est pas aussi belle que la veille mais l’émotion est toujours aussi forte.

Elle me gratifie à nouveau d’un petit chant. Je suis si heureux de voir que mon Alastor se porte bien malgré sa blessure.

 

Après son petit chant journalier, il descend et passe à 3m de mon affût. Les conditions de prise de vue sont difficiles car beaucoup de branches bloquent la visibilité mais j’arrive tout de même à lui voler un portrait lors de son passage.

Je tiens à préciser que je n’ai pas modifié l’environnement. Aucune branche n’a été coupée pour améliorer le rendu des images. C’est une espèce très sensible, j’ai donc essayé de minimiser mon impact sur son habitat. J’ai donc préféré supprimer quelques éléments gênants comme des branches en post traitement avec photoshop plutôt que de détruire l’environnement de la gélinotte.

Deux jours plus tard, je remonte rendre visite à mon fantôme de la foret. Sur la route, des plumes m’interpellent. Je me penche, prends une dans les mains. Je reconnais le plumage ponctué de brun de la gélinotte. Je n’ose pas y croire…

Quelques mètres en contre bas, je découvre le massacre.

Des plumes partout. Je reconnais les plumes de la queue que j’ai pu voir de temps à autre en éventail lorsqu’elle marchait. Un autour des palombes a probablement pu nourrir sa portée avec les presque 500grammes que font les gélinottes.

C’est le cœur noué que je monte à l’affût. J’espère m’être trompé sur l’identification des plumes et je rêve encore de voir Alastor surgire d’entre les branches.

J’attends, j’attends. Les heures passent, je perds presque espoir quand, le chant de la gélinotte résonne dans la foret. Quelques heures plus tard, je vois la gélinotte se poser sur une souche au loin. Ce n’est pas son perchoir habituel. Bizarre, je prend une image de très loin et zoome dans la photo. C’est bien ce que je pensais. La gélinotte a bien ses deux yeux intacts.

Ca doit être le deuxième individu que j’entendais quelques part dans les arbres pendant qu’Alastor chantait sur sa souche.

Les combats sont rares chez les gélinottes mais ils peuvent éclater en cas de conflit de territoire. Il me vient donc à l’esprit que notre nouvelle gélinotte a attaqué Alastor quelques jours plus tôt lui infligeant sa blessure à l’oeil qui lui sera fatale.

Notre nouvelle gélinotte reprend le territoire vacant de son prédécesseur. C’est ce qu’elle semble me montrer en chantant à quelques mètres de moi avant de disparaître dans la jungle de branchage.

La nature a ses règles. Les animaux se battent sans cesse pour leur petit coin. La gélinotte protège son territoire en le chantant à tue tête à longueur de journée. La survie d’un individu et de sa descendance se joue à peu. Elle peut se décider sur un coup de bec mal placé lors d’un court affrontement. L’animal blessé voit ses chances de survie drastiquement chuter et voila qu’un autour des palombes profite de l’occasion pour servir un repas Pascal à sa progéniture.

 

2021

Une année est passé, on est début mars, les conditions sanitaires ne sont pas meilleur que l’année dernière. Tous les pays autour de la Suisse sont à nouveau confiné avec des couvres feux et en Suisse, tout ce qui n’est pas essentiel est fermé. Je suis sur les traces de mes fantômes. J’ai entendu la chouette chevêchette et même la tengmalme mais impossible de les voir dans les branchages. Un jour sur deux, je délaisse le coin à chouettes pour aller prospecter la zone de la gélinotte des bois. Elles se font aussi très discrètes, j’en ai vu une s’envoler au bout d’un sapin et j’ai pu entendre un chant en 1 mois. Les indices sont maigres et ma motivation se casse sacrément la figure. Mais après quelques coup de téléphone, je me motive tout de même à y retourner. Sur le chemin, je m’arrête à tous les endroits où j’en ai entendu l’année passée, une petite pause de 10-15min avant de continuer le chemin. C’est en arrivant au dernier spot que j’entends le chant de la gélinotte! Je ne fais pas un pas de plus, m’accroupis et attends. Le chant continue, voici une deuxième strophe, c’est plus que tout ce que j’ai entendu en 1 mois!
Je me déplace un peu pour me cacher un peu plus au pied d’un arbre. Je suis absolument pas équipé pour faire un affut car je suis encore au stade de repérage. La gélinotte chante toujours, 3, 4, 5 couplets. Elle n’est pas bien loin mais c’est impossible de la voir. Un deuxième chanteur se met à siffloter derrière moi, les deux se répondent. Voila que le premier change d’arbre et se pose sur une branche pas loin de moi. Heureusement que je l’ai vu atterrir pour le repérer. Malheureusement, il est juste derrière une branche, je fais le point en faisant l’AF sur le tronc dessous.
Pas question de me déplacer pour trouver un angle sans la branche car je risquerais de les effrayer. Je fixe la branche non stop pour suivre l’individu s’il venait à décoller. Mais il a l’air de bien s’y plaire, il chante pas moins de 16 minutes sur la branche. Un véritable spectacle à ciel ouvert malgré les restrictions covid mais très fatiguant pour les yeux. L’individu derrière moi, intrigué par la mélodie du premier semble se rapprocher. Son chant résonne si fort dans mes oreilles que j’ai l’impression qu’il est dans l’arbre au dessus de moi. Évidement, impossible de le voir dans tous ces branchages. Puis, d’un coup d’un seul, deux gélinottes décollent derrière moi. L’un poursuit l’autre dans une course folle entre les arbres, ils traversent même l’arbre ou je suis caché soit à 4-5 mètres de moi environ. Absolument incroyable! Évidement, le premier individu en face de moi plonge dans les bois pour se joindre aux deux autres. Il n’y aura pas d’autres images…
Je reste toujours sous mon arbre dans l’espoir que l’un d’entre eux ressort. Étonnamment, après une 20ène de minute, j’entends le chant derrière moi qui recommence. Serait-ce un 4ème individu? Le chant se rapproche de plus en plus puis s’éloigne. Je scrute les branches aux alentours mais je n’y vois rien. Le chant disparait et le temps passe. La lumière commence aussi à baisser en intensité. J’entends des petits bruits d’ailes, serait-ce la gelinotte qui rejoint ses quartiers pour la nuit? Ou est-ce seulement la grive qui a chanté quelques instants plus tôt? Dans ces situations, je deviens à moitié parano, le moindre frottement de feuille me fait sursauter.
Un nouveau bruit de battement d’aile retentit et je vois une petit masse beige clair atterrir derrière un arbre. Pas de doute, une gélinotte est dans les parages. Le lieu exact de atterrissage est bloqué par un tronc d’arbre (évidement), je prends mon mal en patience avec l’objectif à bout de bras prêt à déclencher. La gélinotte se déplace, je vois un bout de queue par ici, par là. Je lève et descend l’objectif que quelques dizaines de centimètre pour essayer de trouver le meilleur spot à travers les branches tout en restant assis. Une petite fenêtre entre les branches se profile, la gélinotte ne s’avance pas assez pour ne pas être superposée avec les branchages, il lui manque quelques cm. Après avoir chanté une strophe, elle disparaît derrière le tronc et quelques dizaines de minutes plus tard, je vois la tache beige disparaître au fond de la foret dans un bruit de battement d’ailes.
Quel spectacle incroyable, c’est le sourire jusqu’aux oreilles que je sors de ma cachette. Maintenant, c’est sûr, je sais ce que je fais de mon weekend de Pâques 🙂

Après avoir repéré la zone, j’ai pu voir la gélinotte posée au sol à deux endroits. Le lendemain, je retourne sur place et installe l’affût. J’ai du le positionner deux mètres plus haut qu’initialement prévu car il y a plein de petits arbres pas vraiment esthétiques qui gâchent la vue. 2m plus haut, la vue est plus dégagée mais je suis en pleine pente ce qui n’est pas vraiment confort (euphémisme). L’attente débute vers 7h du matin et rien ne se passe. Pas un chant, pas un mouvement rien… Il est maintenant 13h et je perds courage, je plie bagage et retourne à la maison. Il a fait un peu plus froid que la veille ce qui pourrait expliquer ce manque d’activité? Je me dis que le soir est peut être plus intéressent que le matin car les températures sont plus douces?
Je retente ma chance dimanche après-midi après le dîner Pascal avec toute la famille. Je m’installe dans l’affût à 14h. Les heures passent et toujours rien… 3h plus tard, j’entends un timide chant de la gélinotte, comme un fou, je scrute par les fenêtres de mon affût. Après une 15aine de minutes, je vois la gélinotte au loin, la queue en éventail marchant sur un tronc couché. Incroyable de voir ce comportement que je n’avais pas vraiment eu l’occasion de voir l’année dernière. Les prises de vues sont très compliquées car il y a passablement d’arbres entre l’affût et ce tronc couché au loin. Je trouve néanmoins une petite fenêtre pour immortaliser ce comportement de parade.


après 3m en équilibriste sur le tronc, elle disparait derrière une butte après quelques battements d’aile. Serait-ce déjà terminé? Mais voila qu’elle ressort de la bosse quelques minutes plus tard et s’approche dans ma direction.

Elle s’approche de plus en plus. L’AF a beaucoup de peine et a tendance à crocher sur toutes les branches devant la gélinotte. Je passe en collimateur « small » via le menu FN pour passer au travers des obstacles. Elle grimpe finalement sur une souche.
Cependant, à peine arrivée au sommet de la souche qu’elle redescend (l’image ci-dessous est un montage pour montrer le déplacement de la gélinotte).

J’ai pu lui tirer le portrait mais l’environnement et la souche ne sont pas franchement esthétiques, j’en ai profité pour faire un petit montage.
Une fois descendue du tronc, elle s’approche encore plus de moi.

Elle passe derrière une souche se trouvant à moins de 5m de l’affût. Mon cœur bat la chamade, je suis prêt à la suivre une fois qu’elle sera passée à coté du tronc. Je n’avais pas prévu de la photographier à ma droite, ma rotule pendulaire arrache la moitié de l’affût et ma tête est dans la toile pour cadrer. Elle se met à chanter derrière la souche juste devant moi et n’a pas l’air d’être pressée à sortir. J’essaie de me calmer en respirant un peu plus régulièrement. Les doigts de ma main droite sont tellement crispés que je n’arrive plus à lâcher ma poignée. Le temps passe, voila que la gélinotte chante depuis 30 minutes derrière cette souche à 5m de moi. Le chant à cette distance est très strident. Au bout d’un moment, je surprends la gélinotte en train de picorer le sol à droite de la souche. Je prends quelques images en me contorsionnant au maximum possible mais les images ne valent pas la peine d’être présentées. Puis, après sa petite promenade, elle fait un petit vol et va se recacher derrière la souche et continue de chanter pendant une bonne heure. Je suis en train de me poser des questions sur l’emplacement de mon affût. Si je l’avais posé à l’endroit initial, la gélinotte serait à 3m devant l’objectif en ce moment… Les chants se sont tus, j’ai entendu quelques battement d’ailes. Est-ce que la gélinotte est toujours au pied de la souche ou se trouve-t-elle cachée ailleurs? J’entend un petit gloussement au niveau de la souche, la gélinotte est encore là. Je demande d’ailleurs, s’il n’y aurait pas un nid au pied de cette souche? ça expliquerait pourquoi la gélinotte y reste aussi longtemps? Si c’est le cas, comment contrôler? Est-ce que je dois déplacer l’affût pour voir le nid? Je n’ai pas vraiment encore trouvé de réponses à ces questions quand j’entends à nouveau un petit gloussement sur ma gauche. Bizarre, je me retourne et je vois que la gélinotte est tranquillement en train de picorer un peu plus haut dans l’herbe. J’avais tellement les yeux fixés sur ma souche immobile depuis 2h que je n’ai pas pensé à contrôler les environs régulièrement.

Évidement, très peux de photos utilisables dans la série, y a des branches, des brindilles partout. Je ne sais pas qui a nettoyé cette forêt mais c’est une cata ‘^^

La gélinotte s’éloigne tranquillement en picorant. Une fois hors de ma vue, elle chante quelques fois. La luminosité baisse et je décide de quitter mon affût. Je ne vais pas voir s’il y a effectivement un nid au pied de l’affût de peur de déranger une éventuelle femelle en train de couver. Je regarderais la prochaine fois avant de rentrer dans l’affût.

Malheureusement, après control le jour suivant, il n’y a pas de nid. Je continue les affuts mais l’activité faiblit de jour en jour mais elle passera tout de même encore une fois devant l’affut et passera juste à coté mais je suis mal placé pour lui tirer le portrait.

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