Affût tétras lyre

Bonjour,

Sa fierté et son assurance lors des parades ne laissent pas paraître la fragilité de cette espèce emblématique et mystique des alpes

 

On est sur la fin d’un rude hiver dans les alpes Suisses. Les températures commencent tout juste à devenir positives lorsque le soleil est au zénith. Les tétras lyres se nourrissent depuis 5 mois exclusivement d’épines d’arole et de sapins très pauvres en calories. Le rude hiver ainsi que les dérangements causés par les sports alpin ont fait un gros tri dans la population. Sans réserve de graisse, la période la plus importante de l’année commence pourtant.

Il faut faire les beaux pour madame pour montrer que cet hiver-ci n’est qu’un hiver de plus!

Pour prouver leur capacité à engendrer une descendance, les mâles se mettent au sol totalement à découvert, à la limite de la forêt pour chanter à tue-tête pour attirer l’attention de madame mais aussi de potentiels prédateurs. Pour montrer leur supériorité, de nombreux combats éclatent laissant la meilleure place au plus fort et quelques plumes de moins au plus faible.

 

Vous trouverez dans cet album des scènes de vie du tétras lyre paradant pour la survie de son espèce malgré des conditions climatiques très rudes.

Album blog affut tétras

Pour éviter tout dérangement, la nuit est passée en affut car les femelles sont déjà sur place dès 3h du matin. Si la chance est de la partie, le réveil est provoqué par le chant des premiers mâles vers 4h. Si la fortune ne vous sourit pas, le réveil est forcé par de la grêle martelant l’affut ou la nuit est tellement fraiche qu’il vous sera impossible de fermer l’oeil de la nuit.

arbre trago (2 sur 11)

 

Mais dans tous les cas, quelle joie de voir les silhouettes des mâles se dessinant devant vos yeux avec les premières lueurs de l’aube.

 

Les parades s’arrêtent d’elles-mêmes lorsque les premiers rayons commencent à dégivrer l’atmosphère. Le petit coq regagne sa zone de repos et picore les jeunes pousses de mélèze en attendant les juteuses myrtilles d’été.

 

Un article qui veut montrer la fragilité d’une espèce au travers de sa beauté. Une nature qui nous semble acquise mais qui danse de plus en plus sur le fil du rasoir.

 

Un petit making off en vidéo

Merci pour votre visionnage.

 

 

*svp remplissez toutes les cases. Merci!
  • Nathalie Gourbay dit :

    Quelle chance d’avoir pu le prendre en photo.
    J’en ai déjà vu (mâle et femelle) mais pas eut le temps de dégainer
    En ce qui me concerne c’était dans les alpes françaises

  • zoulette dit :

    Super Continuez à nous faire partager vos albums c’est très intéressant. Merci de votre partage ☺